Un cauchemar annoncé : le totalitarisme numérique

Le 18/02/2022

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Au moment où dans un même mouvement nombre de pays européens, sous la coupe des émules de Klaus Schwab, reculent sur le narratif covid, et où le passe vaccinal est abandonné ou levé, les petits Pol Pot, qui ont biberonné au Forum Economique Mondial, vont passer à l’étape suivante : l’identité numérique. Un problème demeure cependant pour eux. Cette étape de l’identité numérique aurait dû s’appuyer sur la précédente, le passe vaccinal, dès lors que cette dernière aurait été menée efficacement et qu’une majorité écrasante des peuples se serait pliée de gré ou de force à la mesure. Or on sait qu’il n’en est rien. Ne serait-ce qu'en France un tiers du pays demeure récalcitrant.

En France, les institutions poussent déjà au numérique. Il faut battre le fer pendant qu’il est chaud. Et puis actuellement c’est le mot d’ordre parmi tous les mondialistes. Que les peuples, en bons esclaves, s’habituent à être tracés numériquement. A n’en pas douter, il y aura même des fans, qui se précipiteront pour y souscrire en bons moutons de Panurge. La Poste, par exemple, est de ces organismes. Le bon élève a envoyé des pancartes publicitaires flambant neuf orner ses bureaux. Regardez les raisons avancées pour lesquelles le citoyen aurait intérêt à jouer le jeu. Essentiellement, simplifier sa vie numérique. Un gain bien maigre pour nous, mais ô combien prometteur pour eux. En usant d’un terme poétique, la vie numérique, on nous dit que notre connexion à de nombreux sites sera facilitée. Ne les voyez pas venir ? Pour le covid, on avait mis en place le passe, soi-disant dans la perspective de protéger notre santé. Dans le cas de l’identité numérique, on la réalise afin d’améliorer notre vie numérique. N’est-ce pas là une disposition profondément altruiste ! Sauf qu’à chaque fois la vérité est ailleurs, et ils se gardent bien de l’évoquer. D’abord, ce fut la « vaccination », disons plutôt l’injection empoisonnée à des fins de dépeuplement. Et maintenant, le dessein de la prochaine étape est tout aussi monstrueux, il s’agit du contrôle drastique de ce qui restera de la population. 

 

Poste identite num
van der leyen

 

Tout cela est coordonné, puisque l’étape en cours débute de manière synchrone partout dans les fiefs du mondialisme. On le constate bien sûr en Europe. La walkyrie Ursula von der Leyen, de la Commission Européenne, n’est pas en reste, qui vient de remettre sur la table ce projet d’identité électronique sécurisée. Intronisées au grand guignol de Davos, les marionnettes entre les mains du gourou en sont à brûler les étapes du plan pour qu’il ne s’écroule pas comme un château de cartes. Elles sont engagées dans une course contre la montre, mais plus les étapes s’enchainent, plus elles paraissent bâclées, inachevées. Certains le reconnaissent. Le premier ministre de l’Ontario Doug Ford a ainsi admis l’échec massif du passe vaccinal.

De plus, l’euro numérique ne devait arriver qu’en 2025. Or, en novembre 2021 on a appris que l’euro numérique se mettrait finalement en place courant 2023. Quant au portefeuille d’identité numérique européen, auquel le passe vaccinal sera intégré, il verra le jour en septembre 2022. Eric Verhaege, du Courrier des Stratèges, nous indique pourquoi, à son avis, l’agenda accélère de la sorte : « […] ma conviction étant que la grande crainte de la caste mondialisée aujourd’hui c’est le retour de Donald Trump au pouvoir en 2024. C’est intéressant de voir que les midterms seront le 8 novembre 2022. Ce sera un test. Si les républicains emportent une majorité aux midterms, je pense que tous les calendriers de la grande arnaque vont être accélérés pour engranger un maximum avant un hypothétique retour de Donald Trump.» On a donc l’impression que le mondialisme conduit un véhicule détraqué, la pédale d’accélérateur à fond et les freins qui ne répondent plus. En loupant des étapes, le risque d’échouer grandit. Dans sa course folle, le conducteur ne maitrise plus rien et il s’écrasera tôt ou tard contre le platane du réel.

Le véritable but recherché avec l’identité numérique ? Le crédit social à la chinoise, il n’y a pas l’ombre d’un doute ! Le passe vaccinal nous a habitués à montrer patte blanche dans beaucoup de gestes du quotidien. La mise en place d’une identité numérique achèvera de nous créer un double numérique où toutes nos infos personnelles (civiles, professionnelles, bancaires, de santé, d’assurances, je vous laisse imaginer le reste…) figureront dans une unique base de données et qui nous livrera pieds et poings liés à la machine infernale qui nous broiera. Ajoutez-y l’euro numérique avec la disparition de la monnaie papier, et le contrôle sera complet. On aura la laisse autour du cou bien serrée. Faisons une simulation. Imaginez ! Si le citoyen que vous êtes ne répond pas aux critères d’une parfaite santé, parce que n’étant pas à jour de ses vaccins ou parce que son comportement vis-à-vis de la boisson ou du tabac est à risque, alors son capital de points subira une réduction en conséquence. Ou bien si ce citoyen ne possède pas de convictions politiques conformes à celles qu’on attend de lui, concrètement en participant à une manifestation anti-gouvernementale, il sera sanctionné par l’intermédiaire de la reconnaissance faciale. Si notre citoyen s’avise de prendre trop souvent son véhicule, il aura dépassé son taux autorisé de pollution et ne pourra plus acheter d’essence, le serveur connecté à la pompe l’aura tout bonnement désactivé. Ainsi, au bout d’un certain nombre d’infractions voire d’un seul acte transgressif grave, ses revenus, ses avoirs et ses comptes bancaires seront gelés. Il sera banni de la société, il deviendra un réel paria sans que quiconque ait eu à appuyer sur le moindre bouton rouge.

Notre permis de conduire nous avait déjà habitués au principe. A la perte de la totalité des points, un stage devient nécessaire pour rééduquer les mauvais conducteurs. Ce sera la même logique avec le crédit social, mais généralisée à tous les actes de la vie, des plus anodins aux plus fondamentaux. On a vu le cas, dans certaines écoles, de ces enfants qui ne peuvent ôter leur masque pour respirer qu’en sortant dix minutes de leur salle de classe au prix d’un jeton, l’enseignant recapitalisant chaque enfant de trois jetons au début de la journée. Les habitudes de soumission doivent se prendre dès le plus jeune âge. Soyez un mauvais citoyen, et la machine vous exclura sans autre forme de procès en vous condamnant à figurer sur une liste noire de lépreux sociaux. Big brother en aurait rêvé. Une société d’ultra-surveillance à la vitesse des algorithmes par un passe général qu’on pourrait qualifier de vital (un clin d’œil à la carte du même nom qui fut, à sa création, l’ancêtre du passe sanitaire). Une société de punition à la vitesse de la lumière. Et là pas de procédure judiciaire à invoquer. Un goulag numérique qui gendarmera jusqu’à notre intimité et nos pensées les plus secrètes. Les invétérés sceptiques penseront que je m’avance un peu trop. Je parlerai le moment venu du contrôle de nos pensées par cette même machine et des effroyables progrès accomplis dans cette voie. C’est peut-être en y pensant que herr Schwab a affirmé qu’au bout de son grand reset on ne possèderait plus rien, même pas de vie privée et qu’on serait heureux. Une vie de zombie quoi !

Je devine le scepticisme de certains... Connaissez-vous l’œil céleste ? Sachez que c’est déjà une réalité en Chine. Jadis, dans nos démocraties, pour connaitre l’avenir on se tournait vers les Etats-Unis, aujourd’hui, en totalitarisme, on pointe le regard vers la Chine pour avoir une idée de ce qui nous attend. Bien des médias mainstream, pourtant peu soupçonnables de complotisme, en ont parlé bien avant 2019. Vous aurez remarqué que depuis les événements de la place Tian’anmen aucun soulèvement n’est venu ébranler l’Empire céleste. Une des raisons en est l’installation progressive du totalitarisme numérique. Toute contestation est brisée dans l’œuf. Voici un court extrait d’un reportage mainstream intitulé L’œil céleste. Il permettra aux incrédules de saisir ce qu’est le crédit social à la chinoise en plongeant dans ce cauchemar pour ne plus avoir qu’un vœu en fin de compte, fuir à toutes jambes cet univers dystopique.

« C’est une vue à 360° de Shanghai, époustouflante. Prise depuis une tour du quartier d’affaires de la ville, elle permet de zoomer sur des détails avec une précision extraordinaire. On distingue les visages des gens qui se promènent à des kilomètres de là. C’est une entreprise chinoise qui a produit ces vues […] Ces images pèsent 194 milliards de pixels. Par comparaison, un appareil photo de smartphone c’est seulement 12 millions de pixels. Ces vues sont en fait un assemblage de plusieurs milliers de clichés pris au même endroit, à quelques secondes d’intervalles. Ici, à Hong-Kong, on s’infiltre dans l’intimité des appartements. Une indiscrétion totale qui fait frémir les défenseurs de la vie privé. En Chine, plusieurs villes utilisent déjà cette technologie pour identifier et sévir contre les piétons qui traversent hors des clous. Ce n’est pas de la science-fiction en Chine. C’est la réalité. Dans les lieux publics, tout le monde est scruté. Un visage peut être immédiatement associé à une identité. Les chinois appellent ce système : l’œil céleste. Pendant que les agents de la circulation ont le dos tourné, les caméras, elles, dotées du système de reconnaissance faciale font leur travail. […] Des caméras intelligentes à tous les coins de rue. La Chine ne connait pas de loi sur la vie privée. Etre filmé ne semble déranger personne. […] La reconnaissance faciale s’est invitée dans le quotidien des chinois, là où on ne l’attend pas forcément. Dans ces toilettes publiques, par exemple, pour limiter la consommation de papier. Ou dans les supermarchés comme celui-ci à Pékin. Plus de caisses, encore moins de caissières mais des codes barres et une vision artificielle qui scanne les produits, les visages et débitent les comptes en banque. Une prouesse technologique aux mains du pouvoir. Ce dissident vient d’en faire les frais. Reconnu par l’œil de Pékin dans le métro, il a récemment été arrêté. Peu nombreux sont ceux qui osent élever la voix contre ce que certains appellent le totalitarisme numérique. »

Il existera toujours une fraction de la population composée de partisans du système totalitaire. Des capos ou des gens tout simplement pusillanimes. Mais resta-t-il suffisamment de résistants pour faire capoter ce projet d’humanité en mode carcéral ?... Au Canada, véritable laboratoire du crédit social en occident, sous couvert d’une loi de mesures d’urgence, les prémices d’un crédit social vont prendre effet. De son bunker, un Trudeau hallucinant a menacé les manifestants d’Ottawa : s’ils s’obstinaient, en vertu de ladite loi, ils pourraient perdre leur permis de conduire, écoper d’un casier judiciaire qui impacterait travail et moyen de subsistance, ils perdraient toute capacité à voyager hors du Canada, et leurs comptes pourraient être gelés. Plus question, pour la clique de Davos, de finasser en maquillant les objectifs réels du crédit social. Ce n’est pas pour rien qu’on a affublé la belle contrée du sobriquet de Chinada !

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