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Syndromes

Le 24/06/2023

Dans Actualités

Parmi tous ceux qui ont vu clair dès l’apparition du covid, je n’en connais pas un seul qui n’ait tenté de convaincre, qui un parent, qui un proche, qui un ami, qui une connaissance, de ne pas se laisser injecter un de ces produits en phase 3, sans essuyer à terme un échec cuisant. Ainsi nous avons tous été un jour en butte à un refus poli, voire agacé, de l’interlocuteur qu’on cherchait à persuader. Au final, on ne put le dissuader de boire la cigüe, convaincu qu’il était d’avaler son antidote. La mort dans l’âme, nous constations notre défaite et la victoire perfide des psychopathes.

A propos de ces inconscients, certains parlèrent de déni de réalité, d’autres de choix de l’ignorance, d’autres encore des effets de la propagande, d’autres enfin du syndrome de Stockholm.

Plusieurs intervenants sur la chaîne l’Alliance Humaine ont, par exemple, fait part de leur échec à convaincre, ne serait-ce que leur famille ? Pourtant, de par leur notoriété chèrement acquise, ils étaient bien placés pour faire partager leurs convictions en ce domaine. Et cependant ils firent eux aussi chou blanc avec des êtres qu’il leur tenait à cœur de détourner d’un sort fatal.

Moi-même, il m’arriva de me retrouver dans ce cas. Je me suis heurté à plusieurs reprises à une fin de non-recevoir, face à certaines personnes. Tous mes arguments échouaient les uns après les autres. Ils étaient esquivés ou relativisés, quand ceux des médias étaient brandis comme une loi d’airain écrite dans les cieux, ceux des politiques comme parole d’évangile. Même les plus gros mensonges des politiciens ne suffisaient pas à les disqualifier. A partir de là, il devenait impossible de raisonner son interlocuteur sur des éléments aussi erronés et sur la base d’informations que celui-ci s’acharnait surtout à ne pas remettre en question. Cette impuissance à faire ouvrir les yeux est une chose terrible. Tout effort de votre part se retourne finalement contre vous. Je me dis que c’est ce qu’ont dû ressentir nombre de parents en cherchant à écarter leur enfant des griffes d’une secte.

Dr laurence kayser

Dans cet ordre d’idées, un témoignage m’a réellement bouleversé. C’est celui du Dr Laurence Kayser. D’une douce voix étreinte par l’émotion, cette femme médecin nous a entretenus ce 18 juin de son expérience covid et du cas de son père. Manifestement, au début, elle avait dû le mettre en garde contre une vaccination aussi bien illusoire que dangereuse. Elle lui fit certainement valoir le fait qu’elle savait ce qu’elle disait en tant que médecin. Elle dut lui faire comprendre qu’elle parlait aussi avec son cœur, celui d’une fille attachée à la santé de son père. Et cependant, malgré cela, ainsi qu’il nous est arrivé à nous tous, elle ne put le convaincre, et l’entêté alla se faire vacciner à trois reprises. Sa santé commença à décliner un an plus tard. Son état se dégrada alors à grande vitesse, et il finit par en mourir. Je vous épargne ses symptômes (perte de la vue, thrombose, tumeur maligne…) aussi singuliers qu’habituels chez ceux qui les développent après une inoculation. Bouleversant, que ce témoignage empreint de larmes refoulées, de colère contenue et d’amour. Combattre pour la vérité et la divulguer ainsi que poursuivre les coupables sera désormais son objectif, a-t-elle annoncé en guise d’épilogue. Ce qui frappe dans ce cas de figure, c’est que les assassins auront réussi à paraitre aux yeux du père plus crédibles que sa propre fille. Plus crédibles sur leurs bonnes intentions que les marques d’attention de son enfant. Plus crédibles sur le plan médical que les compétences et l’intégrité de sa fille. Eux les criminels, des billets plein les poches, l’âme aussi noire qu’un puits sans fond, seront parvenus à se faire passer pour meilleurs qu’une fille aimante et soignante. Voilà toute la perfidie du procédé d’ingénierie auxquels les assassins se seront livrés.

Affiche resistants

Etre incapable de convaincre du bien fondé de ses avertissements est arrivé à un intellectuel réputé en son temps, Raymond Aron. De retour d’Allemagne en 1933, où il avait passé quelques mois, l’auteur du Spectateur engagé raconte avoir évoqué avec son entourage d’esprits brillants toute l’inquiétude que lui inspirait le pays dirigé par Hitler. Mais là aussi, Aron demeura désarmé devant leur réaction. Son entourage fit preuve de la plus grande incompréhension. Malgré toute sa force de conviction, et l’homme en avait, il ne réussit pas à éveiller le cénacle de penseurs qu’il fréquentait. Par-dessus tout, le fait qu’il soit juif fut considéré par ses interlocuteurs comme du parti pris contre le führer, un biais irrémédiable pour envisager avec clairvoyance la réalité, selon eux. Pour me consoler, je me dis souvent que, si j’ai échoué là où a échoué Raymond Aron, il n’y a pas à battre sa coulpe. Même Aron n’aurait pas fait mieux que moi pour aider les personnes, auxquelles je tiens, à y voir clair.

Nous avons tous été victimes du syndrome de Cassandre. Apollon, parce que Cassandre se refusa à lui, lui jeta un sort, celui de ne pas être crue, même par les siens, lorsqu’elle les avertirait des dangers qu’ils encouraient. Quelle que soit la pertinence de nos arguments, nous avons parlé dans le vide. Comme Cassandre, nos paroles ne pouvaient atteindre nos proches. Nos mots ne résonnaient plus dans leur esprit.

Un alerteur de premier plan, l’Aile à stick, a fort bien résumé la situation dans laquelle nous avons été quasiment tous à nous retrouver. « La grande majorité des inoculés, écrit-il, souffre du syndrome de Stockholm. On aura beau leur démontrer que les labos sont des criminels en puissance, ils chercheront inexorablement à les excuser et à les laver de toutes leurs fautes, même les plus ignobles, s’ils peuvent bénéficier du Saint Graal : le vaccin anti-covid. »

A cette heure où les effets secondaires explosent, où les témoignages abondent d’anonymes qui n’ont plus le moindre doute sur l’origine de la brusque détérioration de leur santé et où tant de monde fait la sourde oreille autour d’eux, préférant ignorer le crime plutôt que de constater qu’ils y ont participé par leur passivité et leur acceptation, il existe une autre façon de voir les choses, il apparait une nouvelle raison pour laquelle maintenant ces personnes se voilent la face. Après avoir corrompu la médecine, la politique et les médias, le système a rendu l’humanité toute entière complice de son crime contre… elle-même ! C’est là le prodige que le système a su réaliser. Faire de ses victimes des complices. Une fois complices, les victimes allaient-elles se rebeller et intenter des actions en justice, quitte à se voir elles-mêmes inculper ? Bien sûr que non, hélas. L’Etat profond et ses officines, comme la CIA, ont eu des décennies pour concocter un plan si machiavélique. Le seul qui les assurait d’une réussite totale, à pareille échelle.

Le syndrome de Stockholm est dépassé à ce stade. Communément, en effet, il consiste pour un otage à trouver des excuses au preneur d’otage, voire à prendre fait et cause pour lui. Mais là, le preneur d’otage a fait de son otage un complice de son crime. Ce n’est plus seulement que l’otage veuille amadouer son geôlier pour, un jour, monnayer sa libération, ce n’est plus qu’il prend son parti pour résoudre le dilemme auquel il est confronté, la dignité ou la vie, c’est qu’il a de son plein gré secondé le criminel dans son forfait, se rendant complice du criminel à un niveau égal de culpabilité.

Si nous avons été neutralisés de notre côté par un syndrome de Cassandre et si notre entourage a quant à lui cédé au syndrome de Stockholm, le résultat diabolique de notre affrontement aura été de voir les moutons aller d’eux-mêmes à l’abattoir.¾

 

Photo d'illustration tirée de la Rose Blanche