Arrivés à deux mois du scrutin, les uns pensent sérieusement que l’élection n’aura pas lieu. Ils l’ont toujours pensé, reconnaissons-le. D’autres appellent, sans équivoque, à une franche participation, afin de déjouer la machine infernale du mondialisme. Quoiqu’il en soit, la France ne surmontera aucun de ses graves problèmes sans s'être libérée au préalable de l’étau du globalisme. Ce dernier est de tous les ennemis le plus redoutable à l'heure actuelle.
Les premiers ont effectué le constat que la politique n’a cessé de nous berner pendant toutes ces années. La politique n’a été qu’un jeu de dupes. Après tout, Sarkozy, Hollande ou Macron, c’était toujours sur la même face que la pièce retombait. Aujourd’hui on n’ignore plus qu’il y avait un truc. Le prestidigitateur qui la lançait était un mondialiste rompu au trucage. Il gagnait à tous les coups. Les premiers ne croient donc plus à la politique, en tout cas dans sa version traditionnelle, celle des partis, des assemblées, des élections. Mais ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas de cette élection, qu’elle ne se fera pas. Pour dire la vérité, lorsqu’on a vu une à une toutes nos institutions refuser de jouer leur rôle, lors de l’instauration du passe de la honte, lorsqu’on a vu Assemblée nationale et Sénat voter en pleine nuit, avec des majorités ridicules parfois et un absentéisme record le plus souvent, des lois aussi liberticides, après un temps de stupéfaction, on s’est estimé en droit de soutenir que la démocratie parlementaire n’était plus qu’un souvenir. Lorsqu’on a vu le Conseil d’Etat entériner la loi sur le passe sanitaire, puis vaccinal, comme un seul homme, lorsqu’on a vu le Conseil Constitutionnel, croulant sous les conflits d’intérêts (pour ne parler que de son patron Fabius dont l’un des fils est à la direction de McKinsey chargé de la vaccination), approuver au mépris d’une bonne douzaine de lois nationales et internationales l’adoption d’un passe à deux reprises, se contredisant dans son commentaire d’un passe à l’autre (le premier passe ne devait pas, selon l’avis même du Conseil, être utilisé comme un encouragement à la vaccination, ce qui ne l’a pas empêché de se dédire en ratifiant le passage au passe vaccinal), alors on pouvait mettre toute la politique au rebut à cause de sa trahison en rase campagne. Et je ne parle pas des ultra collabos à la mode du socialiste Jomier, apôtre de la vaccination obligatoire, ou du sieur Mélenchon qui n’hésita pas à jouer les matamores en déclarant : « Si cette vaccination était obligatoire, comptez sur moi pour courir derrière afin que vous soyez vaccinés. » Un grand timonier vous croyez ? Plutôt un capitaine de pédalo ! Et le petit père veut ensuite se faire passer pour un du peuple ! Où était-il pendant les manifestations anti-passe ? Dans l’Histoire de France récente, la démocratie n’a connu qu’une débâcle aussi cuisante : c’était en juillet 40, quand les Chambres se sont sabordées, donnant les pleins pouvoirs à Pétain.
Les tenants de l’annulation de l’élection présidentielle prennent, à mon avis, leurs désirs pour des réalités. Je ne distingue pas quels arguments solides viendraient étayer leur thèse. Bien sûr Macron tarde à se déclarer, mais tout cela n’est que finasserie. Bien des raisons tactiques peuvent l’expliquer. On me dira qu’il est tellement haï que les mondialistes se demandent encore quelle marionnette instrumentaliser. Peut-être. Cependant, que ce soit Macron ou Pécresse (encore que cette dernière s’avère être une piètre candidate), l’état profond trouvera bien et fraudera le cas échéant. En conséquence, il me semble que l’annulation de l’élection relève davantage d’un fantasme consécutif à un rejet viscéral du pouvoir que de l’aboutissement d’un raisonnement cartésien. Ceci dit, on n'est jamais à l'abri d'un événement imprévu de dernière minute.
Les seconds n’envisagent pas particulièrement l’annulation. Ils demandent plutôt à ce qu’on joue à fond le jeu démocratique en votant contre Macron, Pécresse et chaque candidat mondialiste. Cependant pensez à une chose. Ils ont tellement infiltré la politique, notamment par la franc-maçonnerie, qu’on peut douter qu’il y ait beaucoup de candidats intègres sur qui miser. Seuls, il me semble, Zemmour et Philippot n’en font pas partie, et Philippot a abandonné, faute de signatures. Quant à Zemmour, il est très controversé, bien qu’il ait été le seul à défendre Trump dans les médias et à décrier la fraude électorale. Controversé, car sa position sur l’Islam dérange alors que le camp patriote tente de fédérer tous les horizons. Ils ne veulent surtout pas de conflits internes d’ordre ethnique ou religieux, ils ne veulent pas qu’on puisse les considérer, de près ou de loin, comme des racistes. Vous me direz que les néolibéraux ne s’embarrassent pas de ce genre de pudeur et mettent tous leurs adversaires dans le même panier. Alors voter, mais pour qui ? Les tenants d’une participation massive ne se prononcent pas. A gauche et à l’extrême-gauche maintenant, on croise soit des compagnons de route du mondialisme (via la franc-maçonnerie), soit des idiots utiles (je n’ai pas vu beaucoup de trotskystes dans les manifestations anti-passe), soit encore des adeptes du modèle chinois (à la Mélenchon), bref des traîtres à divers degrés. Et puis il y a la fraude. Que je sache, même aux USA, devant la fraude généralisée, qui a caractérisée l’élection de novembre 2020 et dont on a des preuves à n’en plus finir, le scandale n’a toujours pas éclaté, la digue des mainstream n’ayant toujours pas rompu. En France, peu savent combien l’élection de 2017 a été elle aussi entachée d’une énorme fraude, sans parler de la machination médiatico-judiciaire entreprise pour torpiller la campagne Fillon. Il est clair qu’avec l’intervention de Dominion Voting ils réussiront à offrir la majorité à n’importe quel Ubu roi une fois encore. D’ailleurs les instituts de sondage, tous acquis à ce système corrompu, font tout pour qu’on croie à une assise électorale inchangée de 25% pour Macron. A mon humble avis, l’information est aussi crédible que si elle provenait d’une république bananière. L’individu aurait passé cinq années à détruire son peuple, à voler et saper la nation (en d’autres temps l’affaire Alstom l’aurait coulé illico) et un quart des français continueraient de le soutenir ? On sait que les instituts de sondage truquent. Leur objectif n’est pas de sonder, mais d’habituer la population à un résultat, celui voulu par la caste. En fait, les sondages vous annoncent les intentions de la caste et non celles du peuple, et, lorsque le résultat de l’élection sera comme par miracle conforme aux sondages, ils vous diront que les instituts ne s’étaient pas trompés. La boucle est bouclée. Alors aux tenants de la position participative j’ai envie de dire : voter pourquoi pas, mais il n’y a aucune raison que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets. Et je vois peu de candidats qui s’inquiètent du bon déroulement du scrutin et de la sûreté du vote. C’est pourquoi, d’autres encore le pensent, déserter l’élection aurait un retentissement si le taux de participation (moins susceptible d’être maquillé) était dérisoire, mais là encore cela n’empêcherait pas l’oligarchie de poursuivre son plan, même avec 25% de participation. La faute en reviendrait au peuple de ne pas s’être déplacé, et de plus on en déduirait qu’il n’est pas si attaché à la démocratie qu’il le prétend pour bouder un scrutin aussi capital.
La situation semble donc verrouillée. On veut bien voter, mais les dés sont pipés à tous les échelons : les candidats, leur parrainage, le comptage des votes… La critique que je ferais, et qui est en fait la même depuis le début de l’attaque frontale des mondialistes, c’est l’absence d’un programme assumé de reconquête de la démocratie, de nos valeurs humanistes et du triomphe de la vérité sur le mensonge généralisé. De stratégie il n’est jamais question. Toutes les initiatives, aussi bonnes soient-elles, vont à l’aveugle dans cette guerre, et nous, nous allons la fleur au fusil. Voyez ces arrestations illégitimes, cette violence contre les convois de la liberté, ce déchainement de haine exercé par la soldatesque du nouvel ordre mondial. On va dans cette guerre, sans armée, sans plan de campagne, sans généraux, et on s’étonne de perdre bataille sur bataille. Il ne suffit pas de se répéter, de manière incantatoire, que l’ennemi est en bout de course, qu’il est acculé, qu’il est fini. Il ne sera vaincu que quand les bastions du mondialisme seront terrassés. Nos divisions sont désarmées et d’une grande candeur, quand les leurs sont de plus en plus sournoises et agressives. A ne pas s’interroger sur la stratégie efficiente à adopter, l’élection présidentielle risque d’ajouter une défaite de plus à un tableau déjà frustrant.