Le pape a ajouté : « Que l’Esprit du Seigneur éclaire nos intelligences pour que nous sachions défendre âprement la dignité intrinsèque de toute personne humaine. » Je forme un vœu, celui que tout un chacun médite ses paroles, car ce nouveau pape me semble bien plus altruiste que son prédécesseur, dévoué aux seuls migrants, et encore, pas à ceux du Vatican à qu’il refusait l’accueil. Un comble ! Léon XIV évoque en particulier la dignité de l’homme. C’est précisément ce sur quoi revient la philosophe Ariane Bilheran. Elle expliquait dernièrement pourquoi cette loi euthanasie était une première dans l’histoire de l’humanité et une abomination sans nom.
C’est en effet la première fois dans l’Histoire que le droit pénal est attaqué au point d’en être retourné. Même les nazis n’avaient pas été aussi loin avec leur programme T4 d’extermination des handicapés. Ce texte de loi autorise l’élite à pouvoir se débarrasser des vies qu’elle ne juge pas dignes d’être vécues. Ainsi le droit pénal qui est censé prévenir le meurtre le rend-il légal et même davantage, puisqu’en faisant sauter toutes les clauses de conscience il se permet de poursuivre ceux qui auraient l’audace de s’interposer pour sauver une vie. Les proches seraient poursuivis pour délit d’entrave, s’ils tentaient de dissuader une personne d’en finir avec ses jours. Voilà à quoi s’emploie Macron, alors que le pays sombre ! C’est dire qu’il doit estimer cette loi urgente. On verra pourquoi plus loin. Tout dans sa politique s’inscrit dans une culture de mort. La loi étant passée comme une lettre à la poste, l’Etat décrète ni plus ni moins le permis de tuer ceux qu’il désigne comme des bouches inutiles. Mais qui doit juger si une vie est digne d’être vécue ? Qui s’arroge ce droit ? Et au nom de quoi ? Ne nous cachons pas derrière les mots. Quiconque ose s’attribuer cette prérogative n’est rien d’autre qu’un assassin. Point final.
On l’appelle de son nom véritable, la loi euthanasie. Eux préfèrent éviter ce mot d’euthanasie qu’ils apprécient pourtant, mais que, selon eux, les nazis ont souillé. Un peu comme le mot antisémitisme. L’ex-socialiste et très macroniste Falorni le regrettait en commission ! Aussi, avec leur habituelle façon d’inverser les valeurs, l’ont-ils nommée loi sur l’aide à mourir. Leur tactique abjecte consiste à faire passer le meurtre pour un acte charitable ! C’est bien dans leur esprit pervers. Qui Falorni pense-t-il duper en mal nommant les choses ? A propos du programme T4, Hitler parlait dans sa rhétorique de « mort miséricordieuse » accordée aux handicapés. Pour lui aussi, leur exécution, 70 000 au bas mot, il la considérait comme un bienfait. Il voyait ce meurtre de masse comme un acte de charité envers la nation allemande. Seuls les dénaturés peuvent se laisser avoir par ce genre d’argumentaire, qu’en ces temps Falorni cherche à remettre honteusement au goût du jour.
Dans un premier temps, ce sont ceux atteints de maladies chroniques ou psychiques que vise la loi. Comme dans le programme T4. Mais ils ne s’arrêteront pas en si bon chemin, ces tueurs de masse ! Ecoutez pour cela le médecin et ancien député macroniste Jean-Louis Touraine. Tout suinte chez lui la noirceur. Il n’en fait pas mystère. Il annonce déjà que la liste des concernés par cette loi s’allongera très vite ; pour obtenir une adhésion à la Chambre, il fallait d’abord un texte qui ne soit pas excessif, pour ne pas effrayer bien entendu. « Dans la première loi, dit-il, surexcité par l’odeur du sang, il n’y aura pas les mineurs. Dans la première loi, il n’y aura pas les maladies psychiatriques. Dans la première loi, il n’y aura même pas les maladies d’Alzheimer ! Mais dès qu’on aura au moins obtenu une loi […] après on pourra étendre les choses… »… Ce qui veut bien dire que tôt ou tard un petit pet de travers sera suffisant pour vous envoyer ad patres avec ce diable de Touraine. Mais la fin vaut son pesant d’obscénité : « … c’est quand même pas normal qu’il y ait des malades, des français, qui y ont droit, parce qu’ils ont telle forme de maladie, et puis les autres, qui n’y ont pas droit. Donc il faudra introduire cette égalité. » Et voilà ! Ce débris du genre humain est en train de vous dire que tout le monde avec eux aura droit à la mort miséricordieuse et que ça se fera au nom des grands principes égalitaires. Comme si nous n’attendions tous, jeunes et vieux, que cette autorisation d’en finir avec la vie pour leur laisser la place. C’est-y pas beau ? Ces psychopathes le formulent, qui plus est, avec un aplomb et un air docte à vous faire bondir de votre chaise.
Si on ne se masque pas la réalité, force est de constater qu’on est là à l’initiation d’un programme d’extermination de masse. Avec cette loi, tempête Bilheran, tous les tabous tombent, tous les gardes fous psychiques volent en éclats. Ce qui faisait civilisation ayant été rompu, nous sautons à pieds joints dans une sauvagerie bestiale. Plus que tolérer, légitimer le meurtre dans le droit pénal est non seulement une provocation et une funeste contradiction, mais surtout la porte ouverte à la barbarie la plus archaïque. Pire qu’un retour au Moyen Age. Est-ce ce que nous voulons ?
En Angleterre, c’est le même refrain. Ce fait devrait sauter aux yeux de chacun comme un marqueur du totalitarisme. Si cette loi est prônée à l’échelle européenne, c’est bien que nous avons affaire à un programme totalitaire. En outre, ils exonèrent les héritiers de droits de succession, si la personne meurt avant 75 ans ! C’est donc le prix d’une vie pour eux. Or, selon Emmanuel Kant, nous rappelle Bilheran, ce qui a un prix n’a pas de dignité ou l’a perdue. « Dans le règne des fins tout a un prix ou une dignité. » Voilà ce que dit précisément le philosophe. Il faut choisir, un prix ou la dignité. Le nouveau pape suggère que nous la retrouvions, cette dignité, en faisant des efforts de réflexion, que nous méditions sur notre condition. Autrement dit, en prenant conscience des causes qui nous l’ont fait perdre en laissant passer une telle ignominie.
Pour finir, je voudrais faire une comparaison qui me semble pertinente. A la fin de la seconde guerre mondiale, la machine nazie, sentant sa fin prochaine, redoubla d’efforts pour accomplir ce qui avait à ses yeux le plus d’importance, expurger les juifs du genre humain. C’est pourquoi l’industrie de la mort ne cessa à aucun instant. A aucun moment, les trains de la mort n’arrêtèrent de circuler alors qu’ils auraient pu être redirigés vers l’effort de guerre. Au contraire. Les hommes d’Hitler se concentrèrent sur leur objectif primordial, avant la déroute finale : la finalisation de l’holocauste.
Aujourd’hui où la machine mondialiste craque de partout, où elle prend l’eau de toutes parts, ses représentants se concentrent eux aussi sur l’essentiel. Plus question de finasser. Le temps leur manque. Et quel est l’objectif ultime des mondialistes, sinon la dépopulation ! Ici plus question de trier. Ce sont les peuples d’occident à qui ils veulent faire la peau. Ils nous haïssent assez pour cela. Le covid n’y a pas totalement réussi malgré le nombre de morts provoquées par les injections. Alors la promotion de l’euthanasie, si chère aux nazis, reste leur grand objectif. Voilà pourquoi Macron était si impatient que sa loi passe. Le suicide encouragé et programmé de toute la population occidentale de souche qu’ils haïssent au plus haut point est pour eux la solution toute trouvée. ■
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