Un internaute anonyme s’est posé la question du pourquoi orchestrer une pénurie d’essence. Son énumération des raisons me semble intéressante à commenter. Tout d’abord la raison dominante qu’il entrevoit est que les mondialistes poursuivent inlassablement, on le sait, l’idée d’un passe carbone. Ils ont créé, à force de tromperies et de faux scientifiques, dans l’esprit des gens l’idée que le climat se déréglait à cause de l’homme. Comme si le climat avait un jour été réglé. Toujours culpabiliser sa victime reste leur devise. Comme pour le covid. Mais on a entendu à maintes reprises dans la bouche de nombreux experts que le réchauffement climatique anthropique était une illusion entretenue. Encore une fois, écoutez Yves Roucaute. Son argumentaire est des plus convaincants, même pour un béotien. Néanmoins, en se basant sur cette fausse assertion, les mondialistes comptent bien imposer un second passe pour des raisons climatiques. Accessoirement, les manifestants pour le climat, qui font leur jeu, sont leurs idiots utiles.
Notre internaute poursuit l’énumération des motifs qui sous-tendent à son avis les pénuries d’essence : laisser entendre que les gouvernants sont dépassés par un problème planétaire que seul un gouvernement mondial pourrait résoudre. Ce qui légitimerait la gouvernance, à laquelle ils aspirent par-dessus tout, d’une instance supranationale, de type ONU, qui pourrait se substituer aux Etats. Ce passe carbone inciterait également les crédules à s’équiper d’un véhicule électrique dont tout le monde sait par ailleurs qu’il est extrêmement polluant en raison de la batterie et de ses éléments constitutifs. Un paradoxe écologique de plus. Enfin, accroître l’anxiété ambiante et pousser à la division dans la population ne constitue pas un bonus négligeable. De fait, personne n’ignore la tension qui peut régner dans les files d’attente à l’entrée des stations service, ni la violence qu’elle peut engendrer.
Mais, me direz-vous, en quoi nos gouvernants seraient-ils à l’origine de cet épisode, alors que ce sont visiblement des mouvements de grève dans les raffineries qui provoquent la pénurie ? Précisément, le rôle suiveur des syndicats durant tout le covid a jeté une ombre et sur leur complicité et sur les desseins de nos dirigeants. Alors pourquoi, après être entrés en léthargie pendant trois ans et avoir accepté l’inacceptable, ces forces syndicales passeraient-elles brusquement à des actions aussi radicales et ciblées, sinon en suivant là encore les directives non écrites, on s’en doute, de leurs commanditaires ? Qu’on ne se leurre pas ! Si la classe politique comme on l’a constaté a trahi le peuple, les syndicats en ont fait tout autant. Leur collusion au sommet avec le pouvoir ne fait plus de doute.
Un scénario a été suggéré pour expliquer comment créer artificiellement une pénurie de carburant. Le voici : 1. Les grévistes mettent la pression pour des augmentations de salaires pourtant prévues en novembre. 2. Les médias assomment le public avec la peur de manquer et l’idée de pénurie est distillée sur toutes les chaînes d’info. 3. Le public se rue sur les stations d’essence générant la prétendue pénurie. 4. La pénurie crée l’augmentation du coût de l’essence... Et c’est parti.
Arrivés à ce stade, les plus conformistes de nos compatriotes vont être confrontés à cette pénurie en la prenant en pleine figure. Seront-ils aussi compréhensifs avec leur gouvernement qu’ils l’ont été par le passé ? Pour ne pas reconnaître qu’ils se sont trompés, ils évacuent encore tout machiavélisme de sa part. Mais leur orgueil résistera-t-il à la lame de fond sur le point de déferler ?
Puisque qu’il me faut sortir des preuves dans l’espoir de convaincre, j’en appelle au Courrier des Stratèges qui a analysé dernièrement un document officiel montrant que les pénuries de carburant et d’électricité avaient bel et bien été programmées.
A l’heure où les premiers automobilistes trouvaient station fermée ou en rupture de stock, le site en question sortait les preuves de ce qu’il avançait : « Si l’on en croit la propagande distillée par le cartel de la presse subventionnée, la pénurie n’existe même pas. Mais, si l’on suit les documents officiels (passés inaperçus en leur temps) et les déclarations du Président Macron, on comprend que cette situation de rupture est tout sauf innocente. En voici la preuve. »
Depuis plusieurs semaines, ils nous habituent au principe de coupures de gaz ou d’électricité, et maintenant ils passent à l’acte en commençant par des pénuries d’essence. N’y voyez pas l’effet du hasard. Rien de ce qui arrive n’est dû au hasard. Tout a un sens, au contraire. Et c’est de ne pas chercher à rapprocher les événements qui contribue à leur apparente folie et nous condamne à ne rien comprendre. Pour se dédouaner d’y être pour quelque chose, ils recourront encore aux médias qui rejetteront la faute sur Poutine, leur bouc émissaire favori.
Les pénuries actuelles ont bien été préméditées, à parcourir le document gouvernemental intitulé stratégie nationale bas-carbone, rédigé en mars 2020, adopté par décret en avril 2021 et publié en juillet 2022. Le document s’inscrit dans le cadre de l’accord de Paris qui prévoit la neutralité carbone pour 2050 et rejoint l’agenda du Great Reset.