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Pénurie de carburant ? Régulation de l’offre plutôt !

Le 13/10/2022

Dans Actualités

Leur obsession a toujours été de traquer le carbone. Mini précis de chimie : en réalité, ils veulent dire le dioxyde de carbone. Par abus de langage, le grand méchant loup est devenu le carbone. Cet abus me gêne particulièrement. Pourquoi incriminer l'atome de carbone quand il représente la base même du vivant. En effet, le carbone est l’élément principal de la chimie organique, donc du vivant, et afficher qu’on le pourchasse c’est non seulement une contre-vérité scientifique stricto sensu, mais également une façon détournée de dire qu’ils nous pourchassent, nous êtres vivants et surtout humains. Que je sache, les autres mammifères ne sont en rien concernés. D’où ce slogan : vous êtes le carbone qu’ils veulent réduire. A travers cette chasse au carbone, en vérité c’est nous le gibier.

Le carbone a reduire c est vous

A ce propos, je recommande l’ouvrage du philosophe Yves Roucaute, l’obscurantisme vert, un des plus à même de démonter l’arnaque climatique et pseudo-écologiste qui veut faire du dioxyde de carbone le responsable de nos maux. Il y démontre le charlatanisme de ce postulat devenu un dogme, les climatolâtres n’étant que des idolâtres de la Terre-mère Gaia.

Pourtant c’est bien au nom de cette allégation erronée que l’on tente de nous assujettir encore et toujours. Après le passe vaccinal, voici venir le passe énergétique, alias le passe carbone. Et tout comme son prédécesseur, ce passe n’est pas destiné à résoudre un problème (inventé de toutes pièces, au demeurant) mais à instaurer une main mise sur la population, là encore en comptant sur sa participation active.

Avant que la crise du gaz ou de l’électricité ne nous frappe cet hiver, c’est celle de l’essence tout aussi factice qui sévit dans nombre de nos régions. Quelqu’un qui m’est proche me faisait remarquer que, comme pour le covid, les premiers secteurs touchés étaient le Grand Est, la région parisienne et les Hauts-de-France. Ce à quoi je répondis qu’au fond ce ne devait pas être un si grand hasard. Et que des intérêts stratégiques devaient probablement avoir emprunté les mêmes voies pour aboutir aux mêmes endroits à des buts similaires.

Carte france penuries essence

Carte de France des stations en rupture de carburant le 11 octobre 2022.

Un internaute anonyme s’est posé la question du pourquoi orchestrer une pénurie d’essence. Son énumération des raisons me semble intéressante à commenter. Tout d’abord la raison dominante qu’il entrevoit est que les mondialistes poursuivent inlassablement, on le sait, l’idée d’un passe carbone. Ils ont créé, à force de tromperies et de faux scientifiques, dans l’esprit des gens l’idée que le climat se déréglait à cause de l’homme. Comme si le climat avait un jour été réglé. Toujours culpabiliser sa victime reste leur devise. Comme pour le covid. Mais on a entendu à maintes reprises dans la bouche de nombreux experts que le réchauffement climatique anthropique était une illusion entretenue. Encore une fois, écoutez Yves Roucaute. Son argumentaire est des plus convaincants, même pour un béotien. Néanmoins, en se basant sur cette fausse assertion, les mondialistes comptent bien imposer un second passe pour des raisons climatiques. Accessoirement, les manifestants pour le climat, qui font leur jeu, sont leurs idiots utiles.

Notre internaute poursuit l’énumération des motifs qui sous-tendent à son avis les pénuries d’essence : laisser entendre que les gouvernants sont dépassés par un problème planétaire que seul un gouvernement mondial pourrait résoudre. Ce qui légitimerait la gouvernance, à laquelle ils aspirent par-dessus tout, d’une instance supranationale, de type ONU, qui pourrait se substituer aux Etats. Ce passe carbone inciterait également les crédules à s’équiper d’un véhicule électrique dont tout le monde sait par ailleurs qu’il est extrêmement polluant en raison de la batterie et de ses éléments constitutifs. Un paradoxe écologique de plus. Enfin, accroître l’anxiété ambiante et pousser à la division dans la population ne constitue pas un bonus négligeable. De fait, personne n’ignore la tension qui peut régner dans les files d’attente à l’entrée des stations service, ni la violence qu’elle peut engendrer.

Mais, me direz-vous, en quoi nos gouvernants seraient-ils à l’origine de cet épisode, alors que ce sont visiblement des mouvements de grève dans les raffineries qui provoquent la pénurie ? Précisément, le rôle suiveur des syndicats durant tout le covid a jeté une ombre et sur leur complicité et sur les desseins de nos dirigeants. Alors pourquoi, après être entrés en léthargie pendant trois ans et avoir accepté l’inacceptable, ces forces syndicales passeraient-elles brusquement à des actions aussi radicales et ciblées, sinon en suivant là encore les directives non écrites, on s’en doute, de leurs commanditaires ? Qu’on ne se leurre pas ! Si la classe politique comme on l’a constaté a trahi le peuple, les syndicats en ont fait tout autant. Leur collusion au sommet avec le pouvoir ne fait plus de doute.

Un scénario a été suggéré pour expliquer comment créer artificiellement une pénurie de carburant. Le voici : 1. Les grévistes mettent la pression pour des augmentations de salaires pourtant prévues en novembre. 2. Les médias assomment le public avec la peur de manquer et l’idée de pénurie est distillée sur toutes les chaînes d’info. 3. Le public se rue sur les stations d’essence générant la prétendue pénurie. 4. La pénurie crée l’augmentation du coût de l’essence... Et c’est parti.

Arrivés à ce stade, les plus conformistes de nos compatriotes vont être confrontés à cette pénurie en la prenant en pleine figure. Seront-ils aussi compréhensifs avec leur gouvernement qu’ils l’ont été par le passé ? Pour ne pas reconnaître qu’ils se sont trompés, ils évacuent encore tout machiavélisme de sa part. Mais leur orgueil résistera-t-il à la lame de fond sur le point de déferler ?

Puisque qu’il me faut sortir des preuves dans l’espoir de convaincre, j’en appelle au Courrier des Stratèges qui a analysé dernièrement un document officiel montrant que les pénuries de carburant et d’électricité avaient bel et bien été programmées.

A l’heure où les premiers automobilistes trouvaient station fermée ou en rupture de stock, le site en question sortait les preuves de ce qu’il avançait : « Si l’on en croit la propagande distillée par le cartel de la presse subventionnée, la pénurie n’existe même pas. Mais, si l’on suit les documents officiels (passés inaperçus en leur temps) et les déclarations du Président Macron, on comprend que cette situation de rupture est tout sauf innocente. En voici la preuve. »

Depuis plusieurs semaines, ils nous habituent au principe de coupures de gaz ou d’électricité, et maintenant ils passent à l’acte en commençant par des pénuries d’essence. N’y voyez pas l’effet du hasard. Rien de ce qui arrive n’est dû au hasard. Tout a un sens, au contraire. Et c’est de ne pas chercher à rapprocher les événements qui contribue à leur apparente folie et nous condamne à ne rien comprendre. Pour se dédouaner d’y être pour quelque chose, ils recourront encore aux médias qui rejetteront la faute sur Poutine, leur bouc émissaire favori.

Les pénuries actuelles ont bien été préméditées, à parcourir le document gouvernemental intitulé stratégie nationale bas-carbone, rédigé en mars 2020, adopté par décret en avril 2021 et publié en juillet 2022. Le document s’inscrit dans le cadre de l’accord de Paris qui prévoit la neutralité carbone pour 2050 et rejoint l’agenda du Great Reset.

Document bas carbone

Document officiel de la stratégie bas-carbone

 

Selon le texte, il serait urgent d’agir : « [les]émissions des transports […], spontanément, croissent plus vite que le PIB. Des actions efficaces pour réduire sur le court terme les émissions sont donc indispensables pour limiter au maximum ce dépassement. » Agir dans l’urgence pour eux, c’est agir avant 2023, l’année du troisième budget carbone. Autrement dit, nous voilà arrivés à l’échéance qu’ils se sont donnée.

La suite fournit la méthode pour atteindre les objectifs de manière drastique. Il y est dit comment : « par une évolution sociale à grande échelle en faveur de la transition climatique et énergétique, via notamment la promotion des modes de vie et de consommation plus sobres ». On voit que la sobriété macronienne ne date pas d’hier, ni de la guerre en Ukraine. A peine sous-entendu, il est indiqué que nous allons devoir nous plier à des mesures touchant le pays dans son ensemble et qui affecteront notre consommation énergétique. Comment obliger de façon draconienne à consommer moins de carburant, d’électricité ou de gaz, si ce n’est en occasionnant de but en blanc des pénuries? Je ne vois pas d’autre moyen.

D’ailleurs, ils prévoient le montant de ces restrictions. Un tiers en 5 ans, donc d’ici 2025. Plus loin dans le document sont envisagées les pistes afin de nous priver du tiers de notre consommation pour nous chauffer ou nous déplacer, c’est-à-dire diminuer notre train de vie comme s’il était indécent. On lit : « La stratégie promeut une mobilisation de la sobriété dans les comportements individuels et collectifs (évolution des normes sociales) […] Une régulation de l’offre et un signal prix clair pourront également mieux orienter les consommateurs vers une consommation bas-carbone. » D’ores-et-déjà le mot sobriété était lâché. Mais surtout vous avez compris que derrière l’expression mâtinée de bureaucratie, régulation de l’offre, il est clairement question de nous diminuer nos capacités de consommation énergétique. Si ça ne signifie pas, en filigrane, nous obliger à subir des pénuries programmées… ! Et non parce que les sources d’énergie viendraient à faire défaut, mais bien pour que nous émettions moins de CO2, leur prétexte pour nous brimer et nous réduire ! Dès mars 2020 donc, au moment où nous avions tous le regard tourné vers une pandémie annoncée, on nous concoctait, dans le huis clos feutré d’un cabinet ministériel, le ferment de mesures malthusiennes.

Ensuite, le document entre dans le concret, proposant de maîtriser la croissance de la demande pour le transport de voyageurs et de marchandises ainsi que l’optimisation des véhicules. On comprend dans ces conditions l’utilité de promouvoir le télétravail. De plus, dans cet ordre d’idées, comme le souligne le Courrier des Stratèges, assécher les pompes à essence revient à créer un choc comparable à celui du confinement. Quelle meilleure façon, ajoute-t-il, de limiter le recours à l’automobile que d’organiser la pénurie ? Ces quelques éléments permettent de mieux comprendre la passivité du gouvernement face aux pénuries. En réalité, celles-ci étaient souhaitées, prévues… La méthode a été testée avec le confinement. « On s’adapte ». Tel est le maître-mot de la gouvernance liberticide que nous subissons.

J’adhère entièrement à l’analyse d’Eric Verhaeghe, et d’avoir exhumé ce texte du fatras de décrets passés inaperçus est méritant de sa part. Il nous éclaire sur la préméditation de ce coup monté. Elle est écrite noir sur blanc. A nous de ne pas craindre de faire face à la vérité. Tous ceux qui ont continué à suivre le narratif gouvernemental à la lettre, à défendre contre vents et marées les canailles qui nous dirigent, ce malgré les preuves qu’on leur met sous le nez, ceux-là vont-ils avoir un sursaut de lucidité pour dire ça suffit, lorsqu’ils seront eux-mêmes gravement impactés par ce qui arrive ou bien, par orgueil, persisteront-ils à trouver à ces canailles toutes les excuses de la Terre ? De leur propension à se raviser viendra notre libération à tous.¾

 

Photo d'illustration : un nouveau panneau de l'afficheur Michel-Ange Flori

Essence Enérgie Eric Verhaeghe Réchauffement climatique Pénuries

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