Frédéric Mey a chanté jadis "L'assassin est toujours le jardinier". Voici le refrain de cette chanson :
L'assassin était le jardinier
Qui se réjouit d'un nouveau crime
L'assassin est toujours le jardinier
Qui néglige lilas, bleuets et myosotis
Pour se trouver une victime.
Si ce chanteur à textes parle là du règne végétal, il aurait tout aussi bien pu transposer son propos au règne animal. Comme le jardinier de la chanson qui délaisse ses fleurs au mépris de sa tâche, les écologistes et leurs sponsors mondialistes se posent en adversaires des animaux qu'ils étaient supposés défendre. Non contents de se moquer de leur sort, voyez seulement celui peu enviable des oiseaux victimes des éoliennes, ils envisagent désormais l'éradication des chats et des chiens, leurs prochains souffre-douleurs. Manifestement les rats, eux, peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Tout cela est encore prôné au nom de la planète, leur sempiternel leitmotiv. Comme si la Terre était un monstre insatiable ou une divinité atrabilaire qu'il ne faudrait pas mécontenter. Plus rien ne compte dorénavant que cet être tyrannique inventé à dessein. On doit se prosterner devant lui et obéir à ses exigences, ou plutôt à celles de ses inventeurs.
Ils finiront par tout détruire sur cette planète au nom de... cette planète ! C'est là le comble du non-sens. La résolution de s'en prendre aux meilleurs amis de l'homme, les chiens et les chats, ne date pas d'hier. Elle était dans leurs cartons depuis longtemps, semble-t-il. Mais avant d'en arriver à des mesures drastiques, leur technique consiste à nous y habituer peu à peu. Et quoi de mieux que d'imposer une taxe pour être autorisé à avoir un chat chez soi. Celle-ci s'applique déjà dans certaines cités québecoises. Quant à la Ville de Québec, une taxe de 11 dollars sera instaurée dès 2024. Soyez assurés que l'idée fait son chemin en France et qu'un jour le fait de réguler le nombre d'animaux domestiques vous semblera moins délirant. Et pourtant...
En attendant, c'est bien une taxe qui nous pend au nez, une taxe carbone de plus. Les escrologistes, qu'on n'arrête plus, s'en donnent à cœur joie. Vous aurez noté qu'ils ne se soucient guère de résoudre les problèmes qu'ils soulèvent. Leur unique préoccupation consiste à trouver des raisons, même foireuses, de taxer le grand public, comme on punit un coupable.