On achève bien les chevaux

Le 26/12/2023

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Qui ne connaît pas ce film de Sydney Pollack, "On achève bien les chevaux" ? Son titre dit bien ce qu'il veut dire. Le sujet : un concours de danse qui prend les proportions d'un impitoyable marathon. C'est l'occasion pour le célèbre metteur en scène de déplorer qu'en temps de crise on ne traite pas mieux les hommes que les chevaux, leur plus belle conquête.

Sur un même mode désabusé, constatons que nos amis, les animaux de compagnie, ne valent guère mieux aux yeux de nos décideurs. En effet, un certain François Gemenne, du GIEC, est venu sur LCI raconter que "le chat est une catastrophe pour la biodiversité, et le chien une catastrophe pour le climat". "La vache aussi !" Dans son galimatias, cet expert de complaisance vous annonce en fait qu'ils vont s'attaquer aux animaux domestiques. On achève bien les chevaux, alors pourquoi pas les chats et les chiens si c'est pour la bonne cause, la leur bien sûr. Moi qui croyais benoîtement qu'être écolo c'était défendre la gente animale, sa reproduction et son bien-être. Naïf que j'étais ! Alors que pour eux c'est engager une politique malthusienne à l'encontre des bêtes. Après quatre voyages aériens dans une vie, les escrologistes de tous poils nous promettent de limiter aussi la possession d'animaux domestiques. 

Qu'ils aiment si peu la nature, au point de s'acharner contre elle, ne semble pas indisposer grand monde ! Il faut dire qu'ils nous soumettent à un tel endoctrinement que rares sont ceux qui osent s'élever contre leur prêchi-prêcha. On avait aussi remarqué leur tendance à se contredire. Leur prédilection à vivre dans les grandes métropoles plutôt qu'à la campagne en est un exemple, mais on n'avait pas imaginé de leur part une telle volonté de s'en prendre au règne animal. L'air pur des Pyrénées ne les a jamais non plus attirés, autrement que pour y introduire ours et loups et y semer la sauvagerie parmi les paisibles troupeaux de brebis. Quant aux villes qu'ils affectionnent tant, ils n'ont qu'un projet pour elles, celui d'y voir proliférer les rats.

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Frédéric Mey a chanté jadis "L'assassin est toujours le jardinier". Voici le refrain de cette chanson :

L'assassin était le jardinier

Qui se réjouit d'un nouveau crime

L'assassin est toujours le jardinier 

Qui néglige lilas, bleuets et myosotis

Pour se trouver une victime.

Si ce chanteur à textes parle là du règne végétal, il aurait tout aussi bien pu transposer son propos au règne animal. Comme le jardinier de la chanson qui délaisse ses fleurs au mépris de sa tâche, les écologistes et leurs sponsors mondialistes se posent en adversaires des animaux qu'ils étaient supposés défendre. Non contents de se moquer de leur sort, voyez seulement celui peu enviable des oiseaux victimes des éoliennes, ils envisagent désormais l'éradication des chats et des chiens, leurs prochains souffre-douleurs. Manifestement les rats, eux, peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

Tout cela est encore prôné au nom de la planète, leur sempiternel leitmotiv. Comme si la Terre était un monstre insatiable ou une divinité atrabilaire qu'il ne faudrait pas mécontenter. Plus rien ne compte dorénavant que cet être tyrannique inventé à dessein. On doit se prosterner devant lui et obéir à ses exigences, ou plutôt à celles de ses inventeurs.

Ils finiront par tout détruire sur cette planète au nom de... cette planète ! C'est là le comble du non-sens. La résolution de s'en prendre aux meilleurs amis de l'homme, les chiens et les chats, ne date pas d'hier. Elle était dans leurs cartons depuis longtemps, semble-t-il. Mais avant d'en arriver à des mesures drastiques, leur technique consiste à nous y habituer peu à peu. Et quoi de mieux que d'imposer une taxe pour être autorisé à avoir un chat chez soi. Celle-ci s'applique déjà dans certaines cités québecoises. Quant à la Ville de Québec, une taxe de 11 dollars sera instaurée dès 2024. Soyez assurés que l'idée fait son chemin en France et qu'un jour le fait de réguler le nombre d'animaux domestiques vous semblera moins délirant. Et pourtant... 

En attendant, c'est bien une taxe qui nous pend au nez, une taxe carbone de plus. Les escrologistes, qu'on n'arrête plus, s'en donnent à cœur joie. Vous aurez noté qu'ils ne se soucient guère de résoudre les problèmes qu'ils soulèvent. Leur unique préoccupation consiste à trouver des raisons, même foireuses, de taxer le grand public, comme on punit un coupable.

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L'homme étant le premier des mammifères qu'ils veulent taxer, soyez sûrs que, tôt ou tard, le fait de procréer tombera sous le coup de leur loi... au nom de la planète. Donner naissance à un petit humain sera taxé, et sévèrement. Du reste, n'est-ce pas déjà en gestation dans les intentions foncièrement racistes du vert Yves Cocher qui voudrait que nous "limitions nos naissances" pour "mieux accueillir les migrants" du tiers monde ? Ou encore dans la bouche du même Gemenne qui ose proférer avec un sourire carnassier qu'on ne parle jamais des "désagréments " des chats ou des chiens, car "il y a plus de foyers en France qui possèdent un chat, un chien que de foyers qui ont un enfant". Sous entendu, le tour de vos rejetons viendra ensuite, sinon quel besoin de mêler nos enfants à nos animaux. La trouvaille formidable que celle de faire croire qu'il faille sauver la planète d'elle-même et des hommes ! La Terre est devenue une sorte de Moloch à qui sacrifier tout ce qui vit à sa surface, autrement dit ses propres "enfants" ! Beaucoup de sympathisants de ce rituel écologique ne le perçoivent pas, mais ils célèbrent chaque jour ni plus ni moins qu'un effroyable culte de la mort. Si tant est que mon avis les intéresse, qu'ils ne comptent pas sur mon adhésion ! ■

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