Les tartuffes du climat

Le 01/09/2022

Dans Actualités

Les grands de ce monde, du moins est-ce ainsi qu’on les appelle fort improprement, ne sont que des tartuffes. Nous l’allons montrer tout à l’heure.

Mais débutons par une parole entendue sur CNews. Récemment, un intervenant y a tenu les propos suivants : pour respecter les accords de Paris,  « il faudrait que la France fasse 66 à 90 jours de confinement par an. Donc, maintenant, il faut expliquer aux français qu’il faut faire ça pour le changement climatique. » Merveille des merveilles, à tout problème les médias nous pondent leur solution, toujours la même : enfermer les français. Covid, climat, que sais-je encore, la solution ? Le confinement, autrement dit l’assignation à résidence, pour ne pas dire la claustration. L’enfermement. C’est le remède miracle des mondialistes et de leurs hérauts, les journalistes. Autant dire que, sans notre présence, que la Terre serait belle !

Pendant ce temps-là, les milliardaires de la caste, ces dévots fanatiques du changement climatique, nous sermonnent. Ils nous somment de couper notre wifi, d’utiliser notre vélo… Mais, de leur côté, les bougres n’en font qu’à leur tête. Ursula von der Leyen prend son jet pour faire 50 km, Justin Trudeau le sien pour emmener sa famille en vacances. Raison pour laquelle ces gens-là n’aiment pas qu’on suive leurs déplacements. Et ils le font savoir. Plus ils veulent nous surveiller, moins ils aiment qu’on les piste.

Il se trouve que certains sites web offrent la possibilité de suivre à la trace les milliardaires, les célébrités et même les dirigeants à bord de leurs jets privés. Comme le dit si justement un  tweet rapporté par Ouest France : « Ils nous disent à nous, gens de la classe ouvrière, de culpabiliser pour notre vol annuel lors de vacances bien nécessaires, pendant que ces célébrités prennent des jets privés tous les deux jours comme si c’était un uber. » Cela me rappelle les sept véhicules à essence du sieur Hulot qui avait jadis défrayé la chronique. Mais combien d’écolos m’ont rétorqué à l’époque qu’il ne fallait rien en déduire et qu’il fallait encore moins critiquer Nicolas, leur champion. Au prétexte qu’il ne pouvait pas de toutes les façons utiliser en même temps tous ses véhicules. Comme si remplir son bar de toutes sortes de bouteilles d’alcool ne présageait pas d’une certaine propension à l’alcoolisme, au prétexte qu’on ne peut boire qu’à un goulot à la fois. En vérité, le faites ce que je dis mais pas ce que je fais leur tient lieu de posture politique. Et il faudrait fermer les yeux ?

En véritables tartuffes, les grands de ce monde acquis au mondialisme se gardent bien de suivre la bonne parole alarmiste. En revanche, ils n’hésitent pas à nous envoyer leur milice, pardon leur police, comme du temps du covid pour vérifier les passes sanitaires. Cette fois-ci, la force publique s’est reconvertie en police climatique. Elle a changé de képi. On l’a vue sur BFM verbaliser les petits commerces, encore eux. Les vilains vendeurs avaient eu le tort de contrevenir aux règles climatiques, édictées pour la circonstance. Ces gardiens de la paix n’ont jamais autant déshonoré leur uniforme depuis 1945. En revanche aucun d’entre eux n’a osé verbaliser les ministres qui laissent tourner le moteur de leur véhicule de fonction pour profiter de la clim lorsqu’il fait chaud. Ces règles s’appliquent au seul peuple à qui on ne cesse de faire croire à une urgence climatique comme on lui a fait croire à une urgence sanitaire. Cette élite du mal, elle, s’en exempte allègrement tout en se protégeant de la populace au moyen de ses bouledogues.

Le passe sanitaire transformé en passe climatique, eh bien c’est déjà une réalité en Suède. Ce passe leur permet de bloquer les achats du commun des mortels au-delà d’un certain seuil d’émission de CO2. Quand la folie du contrôle des peuples s’empare de la classe mondialiste… ! On s’en doute, cette classe en sera dispensée à l’image de ces députés qui n’ont jamais eu à montrer de passe et qui ont pourtant voté son instauration.

Autre donneur de leçon des plus hypocrites : Hollywood. Les peoples en tête. Ne sont-ils pas mis en avant pour donner le la, précisément ? Un nom vient immédiatement à l’esprit : Leonardo di Caprio. L’acteur n’est jamais à court d’un soi-disant geste pour la planète et de leçons pour ses modestes locataires. Alors, quand Jair Bolsonaro lui conseille de « renoncer à son yacht avant de donner des leçons au monde entier », on ne peut qu’applaudir à cette gifle bien méritée. Le yacht de la star est en effet le plus imposant de Grande Bretagne. Il produit 240 kg de CO2 par km parcouru, soit autant qu’une automobile en deux mois.

Ours polaire

Les donneurs de leçon peuvent aller jusqu’à mentir éhontément, sans aucune gêne. Ainsi cette histoire d’ours polaire. Les ours polaires ont vu leur population quadrupler en cinquante ans. Ils sont donc loin de disparaitre. Mais on a voulu le faire croire. Ainsi le National Geographic l’a-t-il laissé entendre en s’appuyant sur une vidéo d’un ours polaire supposé affamé et à la recherche de nourriture. Une lamentable répercussion du réchauffement climatique, nous dit-on, dont la responsabilité incomberait à l’homme. Mais ceci n’était qu’une mise en scène. Le National Geographic mentait et le célèbre magazine finit par l’admettre. L’ours devait être âgé ou malade, tout simplement. La vénérable institution avait commis l’irréparable, c’est-à-dire abuser de la crédulité de ses lecteurs.

 Dans la même veine, l’achat par Obama, jamais à court d’un soutien aux clima               tolâtres, d’une villa à Martha’s Vineyard estimée à 18 millions de dollars au bord de l’Atlantique. Et pourtant le camp du bien ne cesse de nous mettre en garde contre la montée des océans. Mais voilà que l’idole de la gauche mondialiste achète, rubis sur l’ongle, une villa luxueuse, les pieds dans l’eau ! Qui croit cela ? En tous cas, il y a fort à parier que le bonhomme ne pense pas un instant que la montée des eaux mettrait en péril son couteux achat. Ses faits et gestes prouvent qu’Obama n’a jamais cru dans son catéchisme climatique. N’est-ce pas également lui, alors qu’il était président des Etats-Unis, qui développa l’exploitation du gaz de schiste dans son pays, exploitation qu’on sait extrêmement polluante ? Faites ce que je dis mais pas ce que je fais, encore et toujours.

Maison obama

Maison d'Obama à Martha's Vineyard

 

Dans une autre catégorie de moralisateurs, l’homme d’affaires Michael Bloomberg. Le milliardaire dispose de 6 avions, 3 hélicoptères, 11 maisons et 42 voitures. Excusez du peu ! A côté, Hulot fait figure d’ascète. Mais cela ne lui suffit pas. L’heureux mondialiste pense que, lorsqu’il s’agit de vous, vous devriez emprunter les transports en commun pour sauvegarder l’environnement. Lui n’est pas concerné a priori.

Vous pensez qu’en France ils sont moins faux culs ? Détrompez-vous. Prenez l’exemple de Bernard Arnault. En mai, son avion a émis 176 tonnes de CO2, soit l’équivalent de 17 années d’empreinte carbone d’un français. Même pour traverser Londres, le capitaine d’industrie emprunte son avion. Mais ses feuilles de chou, Les Echos et surtout Le Parisien se font fort de dispenser la parole écologiste auprès du grand public. L’hypocrite ! Ce n’est pas dans ses journaux qu’on l’accusera de tartufferie.

Les exemples, je pourrais les multiplier à souhait. Pour en terminer, je ne m’adresserai pas à ces égoïstes richissimes. J’avoue n’avoir que mépris pour ces faux jetons. Non. Je me tournerai plutôt vers les écolos qui acceptent des riches mondialistes en ne les pointant pas du doigt ce qu’ils refusent au peuple en le tançant tous les jours. Greta a-t-elle jamais mordu la main des riches qui l’ont propulsée au devant de la scène ? Bien sûr que non, mais elle se permet de morigéner les peuples du haut de son ignorance crasse. Je dirai à ces écolos qu’ils se rendent ainsi complices de crime. Doublement. En effet, pour beaucoup ce sont des gens de gauche, et, en agissant ainsi, ils trahissent le peuple, à la fois en ignorant la tartufferie des messagers climatiques mais aussi en taisant le deux poids deux mesures qui pénalise le peuple et épargne l’oligarchie. ¾

 

Photo d'illustration : Michael Bloomberg à la descente d'un de ses jets

Réchauffement climatique