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Les Médias ou l'arme du crime

Le 14/02/2022

Dans Actualités

« C'était l'escadron volant des journalistes incompétents, qui, ne sachant rien, tâchent de le faire oublier, à force d'adulations aux vainqueurs et d'injures aux vaincus »  Romain Rolland   

Il y a plus de dix ans eut lieu avec le H1N1 une répétition ou peut-être même une première tentative de l’Etat profond de mettre en branle sa machination. Certains acteurs étaient déjà en place : Castex, Bachelot pour ne citer qu’eux. Mais, disert à ce sujet, un de ses membres a prétendu que l’opération tourna court parce que les médias ne suivirent pas à l’unisson le narratif approprié. A l’époque, ceux-ci étaient encore loin d’être tous le petit doigt sur la couture du pantalon, et ils avaient manifestement rechigné à s’aligner.

L’individu rapporta encore que la caste décida de revoir sa copie en prévoyant qu’elle disposerait, la prochaine fois, de la coopération des médias dans leur intégralité. Depuis, l’Etat comme le privé, de concert, puisque noyautés tous deux par une même mafia agissant à tous les niveaux (voyez les conflits d’intérêts à répétition), firent main basse sur tous les moyens de diffusion qui informaient ordinairement le commun des mortels. En moins de dix ans, internet mis à part, ils se rendirent maîtres de l’information par la corruption, l’intimidation et le trafic d’influence. Les rédactions étaient enfin aux ordres, comme la lame du couteau finement aiguisée avant d’être saisie pour perpétrer le plus ignoble des crimes.

Mon propos ne vise que les médias mainstream. Je veux parler des principales chaînes de télévision privées ou publiques, de la presse et des radios à forte audience. A l’heure actuelle, un slogan circule dans les manifestations qui veut que le virus, ce sont ces médias. Pourquoi ? Parce que précisément leur unanimité dans l’affaire du virus du covid (pour être juste, à l’exception de France Soir et Sud Radio) a paru suspecte aux personnes sagaces dès le début 2020. Pourquoi polariser un débat a priori scientifique et en faire un enjeu politique en se rangeant comme un seul homme du côté du chef d’orchestre, le pouvoir ? Pourquoi stigmatiser si véhémentement après avoir reproché pendant tant d’années à d’autres de s’y adonner soi-disant ? Pourquoi soutenir tant d’inepties, qu’il était normal d’empêcher les médecins de prescrire ou que nous ne devions pas remettre en question la plaisante fable de la chauve-souris et du pangolin ? Sans les médias pas de virus, voilà un truisme qui germa vite au printemps suivant. Le covid réussit en tous cas un miracle : voir Le Figaro et Libération, Le Monde et L’Obs, TF1 et FranceInfo, BFM et LCI, RMC et France 2, Europe 1 et RTL, les voir tous sur la même longueur d’onde, gauche, droite, privé, public, généraliste, info en continu… défendre une doxa vite apparue démente. Après les premières semaines de sidération, on comptait bien trouver une explication. Lorsque le verrou du postulat de la bienveillance du gouvernement sauta, quand on en vint à comprendre que les choses prenaient sens dès lors qu’on partait du principe que les gouvernants étaient animés au contraire des intentions les plus agressives et les plus dangereuses envers nous, alors cette belle unanimité médiatique apparut pour ce qu’elle était, une opération coordonnée avec la sphère politique afin d’épouvanter et de pétrifier les masses.

Dès cet instant, les citoyens faisant preuve de clairvoyance ne cessèrent de relever toutes les ignominies que ces prétendus journalistes furent amenés à commettre à l’antenne, au micro ou dans leur feuille de chou : par exemple, dénoncer les prétendues fake news des prétendus complotistes tout en admettant, peu de temps après, que ces faits étaient probablement exacts et osant même les reprendre à leur compte, toute honte bue, sans un mot d’excuse envers leurs odieux complotistes. Tous les subterfuges furent utilisés : mauvaise foi, manipulation, mensonges, demi-vérités déguisées, et pire que tout, absence de couverture d’événement majeur (gravité des effets secondaires des vaccins, mort ignorée de l’éminent Pr Montagnier, instauration dans la liesse des Convois de la Liberté un peu partout dans le monde…). La Charte mondiale d’éthique des Journalistes stipule, pas plus loin qu’à l’article 1, que Respecter les faits et le droit que le public a de les connaître constitue le devoir primordial d’un journaliste. Est-ce à moi qu’il incombe de le leur rappeler ? Ailleurs, dans d’autres pays, beaucoup ont montré leur exaspération et se sont rebellés contre leurs médias pour les mêmes raisons, faisant le siège de la BBC pour les uns ou désertant la chaîne CNN pour les autres, et provoquant ainsi une chute d’audience vertigineuse ! Pour en revenir à la France, la liste est longue de ces violations, et je ne me sens pas le courage de la dresser. Les historiens le feront, à tête reposée. Et puis, et surtout, il y a les invités des plateaux tv chargés de dire la messe de la nouvelle religion et d’excommunier les hérétiques jusqu’aux moins sourcilleux d’entre eux. Ces bonimenteurs sont aussi médecins au civil que les présentateurs sont d’authentiques et intègres journalistes ! La déontologie avait quitté les uns comme les autres depuis longtemps. Du reste, la directrice de rédaction de la plus collabo des chaînes télé, Céline Pigalle, l’a avoué elle-même récemment. Il fallait, selon elle, relayer sans sourciller le discours officiel au risque de briser le consensus social. On rêve. Pourquoi y aurait-il eu besoin de consensus ? Et est-ce aux journalistes de s’en soucier ? Il est vrai qu’en admonestant, en ôtant la parole et davantage, en bafouant la liberté d’expression, on pouvait effectivement prétendre au consensus à ce prix-là. Voilà encore une sortie inouïe ! Ils osent tout, et c’est à cela qu’on les reconnait. Le mensonge et l’anathème d’abord, les faux-fuyants et la dérobade ensuite. C’est leur marque de fabrique. Autres temps, autres mœurs. Jadis, nous avions des Lazareff et des Kessel comme figures de proue du grand journalisme, aujourd’hui le signe des temps ce sont des Toussaint et des Fogiel.

Après deux ans de plandémie, il parait flagrant que, sans le concours actif et abject des médias, cette dernière n’aurait pas été rendue possible. L’esprit critique de la population aurait été un tant soit peu en alerte et la peur ne l’aurait pas paralysée. Pas plus que sans arme du crime il n’y a de crime, sans des médias complices il n’y aurait eu de mesures liberticides et attentatoires à la vie des français. Qu’on ne vienne pas dire plus tard que ces malheureux journalistes ne savaient pas ce qu’ils faisaient ! Ils le savaient pertinemment, dès le départ. Ils l’ont toujours su. Ils ont sciemment joué le jeu pervers de la désinformation. Tous devront passer en jugement pour haute trahison, association de malfaiteurs en bande organisée, et j’en oublie. La sordide page d’histoire qu’ils ont écrite avec le sang des innocents passés et à venir devra constituer, pour le tribunal de l’histoire, un des forfaits les plus effroyables de l’homme contre l’homme.