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Les enfers blancs

Le 20/12/2025

Dans Actualités

« Pour prévoir l’avenir, il faut connaître le passé, car les événements de ce monde ont en tout temps des liens aux temps qui les ont précédés. » Nicolas Machiavel

Et le célèbre humaniste de compléter son aphorisme : « Créés par les hommes animés des mêmes passions, ces événements doivent nécessairement avoir les mêmes résultats. » Aussi, si nous désirons un tant soit peu connaître notre avenir, nous suggère Machiavel, informons-nous en nous plongeant dans les leçons de l’Histoire. A mon modeste niveau, j’ajouterais : jetons au moins un œil sur l’actualité la plus brûlante, avant même de chercher dans le passé ce qui va nous arriver. Trump nous a avertis. Seuls les doctrinaires et les crapules n’écouteront pas. C’est notre civilisation européenne qui est en jeu, si nous ne nous réveillons pas et si nous ne la défendons pas. Or, l’exemple sud-africain recèle la logique des événements qui risquent de nous toucher. Que dis-je, de nous dissoudre en tant que civilisation dans le vitriol islamique.

Le média Frontières est allé enquêter sur la situation en Afrique du sud, trente ans après la fin du régime d’apartheid. Loin de l’image idyllique que la communauté internationale veut donner de cette nation, c’est-à-dire d’une réussite du multiculturalisme, la réalité est que la violence endémique dans le pays se déchaîne actuellement contre la population blanche, en particulier les fermiers afrikaners. Leur documentaire montre que l’Afrique du Sud ne mérite vraiment pas son appellation de nation arc-en-ciel. De fait, les reporters de Frontières multiplient les témoignages : « violents assauts contre les fermiers, braquages, meurtres, viols – tout est fait pour installer un climat de terreur envers les Blancs. » Et qu’on ne vienne pas dire que leur légitimité à occuper la terre sud-africaine est moindre que celle des peuples noirs qui l’habitent ! Le reportage évoque également les bidonvilles de petits blancs, ces boers déclassés à cause des changements de législation qui leur sont préjudiciables.

Evidemment, la communauté internationale a choisi de se murer dans le silence. Pourtant elle savait donner de la voix, du temps de l’apartheid. Elle savait faire vibrer la corde des grands sentiments, de l’indignation et de l’antiracisme. Mais aujourd’hui rien ne la choque de ce qui se passe au pays de Mandela et des ferments racistes dont les Blancs font les frais. La politique de terreur qui est menée ou que les autorités laissent se développer n’est pas sans calcul. Cette politique ignoble est conduite « de façon à ce que les Blancs abandonnent les fermes, ce qu’ils font », affirme Bernard Lugan, le grand spécialiste de l’Afrique. « [Le but ultime est] tout simplement de vider la région de ses fermiers blancs ».

Oran massacres 5 juillet 62

Disons donc la vérité vraie : le régime noir de Pretoria est responsable d’une épuration ethnique qui ne dit pas son nom. Du reste, Trump a profité de la visite de Ramaphosa, le président sud-africain, à la Maison Blanche en mai dernier pour accuser son pays de génocide blanc. Lugan en arrive à la constatation que les Blancs n’ont plus d’avenir là-bas. En effet, si la politique de terreur dirigée contre eux n’a d’autre but que de les faire partir, la démographie aidant, ils ne trouveront de salut que dans le départ. L’africaniste prend comme exemple l’épisode de l’Exodus. Ce bateau que les sionistes de la Haganah ont appareillé pour que des survivants de la Shoah puissent aller s’installer en Palestine après la seconde guerre mondiale. Et Lugan d’encourager les afrikaners à migrer par bateaux entiers vers des eldorados comme l’Amérique de Trump. Seulement si Lugan fouille dans le passé pour conseiller aux petits Blancs d’Afrique du Sud une solution à leurs maux, il explore aussi le passé, toujours sur les conseils de Machiavel, pour leur signifier qu’ils n’ont rien à attendre des Noirs. Pour cela, il a en tête les massacres de la ville d’Oran, survenus le 5 juillet 1962, alors même que quatre mois s’étaient déjà écoulés depuis la fin de la guerre d’Algérie. « Pendant plusieurs heures, des Européens sont pourchassés à travers la ville par des soldats algériens et des civils en armes ». Guillaume Zeller décrira ces événements dans un livre intitulé « un massacre oublié ». Sept cent européens y laissèrent la vie. Ces massacres furent le fait d’éléments de l’armée de libération nationale algérienne. Pendant longtemps, par faiblesse, les pouvoirs publics français ont tenu à occulter ces massacres. Alors que nous dit Bernard Lugan à ce sujet ? « Les européens ont été massacrés à Oran en juillet 1962 pour provoquer leur départ. Oran était une ville à grande majorité européenne et, pour le FLN qui arrivait au pouvoir, il n’était pas question de laisser Oran ville peuplée par des blancs. Car s’il n’y avait pas eu les massacres d’Oran, les français y seraient probablement restés et la ville serait restée majoritairement française […] A Oran ce n’était pas pour voler les gens dans la rue. Ils les ont égorgés, ils ont violé les femmes dans la rue, pas pour les voler. C’était pour pratiquer la terreur » et faire partir les Blancs. Le même scénario se déroule à cette heure en Afrique du Sud sans que là encore le monde n’en soit troublé. Décidément, ce monde ne prend ombrage que lorsque ce sont des blancs qui exercent la terreur.

Alors, dans un plus ou moins proche avenir, que croyez-vous qu’il arrivera à la population blanche de France et de Navarre, lorsque la démographie aura basculé en faveur des musulmans ? Notre avenir ressemblera comme deux gouttes d’eau à celui des Afrikaners ou des Pieds-noirs. Nous serons chassés de chez nous. La terreur islamiste redoublera pour nous faire fuir. Tout comme les musulmans vidèrent Oran de ses blancs par la terreur pour que l’Algérie redevienne une terre purement hallal, les mêmes musulmans videront demain la France des siens, avec la bénédiction de ses élites blanches et de son fratricide peuple de gauche.

Et maintenant laissons le lecteur méditer là-dessus.

Photo d'illustration : Déjà en 2017 les fermiers blancs dénonçaient la vague de meurtres dont ils faisaient l’objet © HARRISON/AFP