A celles et ceux qui douteraient encore que le covid 19 ait été une vaste opération de conditionnement psychologique, je vous exhorte à relire la charte de Biderman de la torture psychologique. Elle fut élaborée, en 1957, par le sociologue du même nom, pour illustrer les méthodes de torture chinoise et coréenne pendant la guerre de Corée. Il s’agit en quelque sorte de la version contemporaine du supplice chinois. Ses critères de coercition, au nombre de huit, sont les suivants :
1 isoler la victime : priver la personne des soutiens et liens sociaux qui lui donneraient la capacité de résister. Développer chez la victime une inquiétude intense à propos d’elle-même. Rendre la victime dépendante de l’autorité ; avec le covid 19, ce fut l’objet des confinements ainsi que la peur de la maladie inconnue, une peur instillée à chacun.
2 monopoliser la perception : fixer l’attention de la victime sur une situation difficile et urgente, forcer son introspection. Éliminer les informations pouvant contredire celles de l’autorité. Punir toutes les actions d'insoumission ; avec le covid 19, les médias ont relayé le discours officiel H24 et ont scénarisé une fausse hécatombe. Quant aux discours dissidents, ils ont subi le sort des professeurs Raoult et Perronne.
3 induire l'épuisement : affaiblir la volonté de résistance, qu'elle soit physique ou mentale ; avec le covid 19, l’épuisement fut atteint à la faveur des vagues successives entièrement imaginées à cet effet.
4 présenter des menaces : cultiver l’anxiété, le stress et le désespoir ; avec le covid 19, les mesures barrière ont eu ce rôle d’entretenir les sentiments d’anxiété, de stress et de désespoir. Faut-il rappeler le surcroît de tentatives de suicide chez les enfants ?
5 montrer des indulgences occasionnelles : procurer une motivation à respecter les ordres, à obéir, et à se soumettre. Empêcher également ainsi à l’accoutumance aux privations imposées ; avec le covid 19, la levée de certaines mesures a pour vocation de montrer la magnanimité du pouvoir. Quand il le veut, il desserre la laisse, pour mieux la resserrer un peu plus tard.
6 démontrer la toute-puissance du pouvoir : suggérer l’inutilité et la futilité de la résistance à l'autorité ; avec le covid 19, la fin justifiant les moyens, la démonstration médiatique a consolidé l’emprise de nos gouvernants ; l’absence de réelle opposition parlementaire, notamment au passe de la honte, a conforté ce sentiment de toute-puissance.
7 dégrader la victime : faire apparaître le prix de sa résistance comme plus dommageable que sa capitulation pour l’estime de soi. Réduire la victime au niveau de la survie animale ; avec le covid 19, la stigmatisation des non-injectés a fonctionné à plein, leur bannissement de la société ayant eu l’objectif de montrer qu’il en coûte de résister : la privation de libertés les a conduits à mener une vie végétative.
8 exiger des actions stupides et insensées : développer les habitudes de soumission à l'autorité, même pour des ordres totalement stupides, inutiles et infondés. Briser le libre arbitre et les capacités de jugement de la victime. Avec le covid 19, nous avons été servis à satiété en mesures stupides, inutiles et infondées : ne pas boire de café, le boire, le boire mais uniquement assis et non debout… mettre un masque, ne plus le mettre, le mettre quand on se déplace…
Vous avez pu en juger par vous-même. N’est-ce pas, point par point, ce qu’on nous a fait endurer depuis deux ans ?