La peur et la culpabilité

Le 24/02/2022

Dans Actualités

Avec le recul, nous percevons parfaitement aujourd’hui quelles furent les manipulations dont nous avons été l’objet, et ce depuis longtemps. Certaines furent pratiquées à dose homéopathique, et ont lentement infusé dans le corps social. D’autres, en revanche, l’ont été de manière plus violente, comme la dernière en date, qui a relevé de la stratégie du choc. Mais que la manipulation ait eu lieu  à bas bruit ou bien telle une déflagration, elle a joué sur deux cordes sensibles afin de tétaniser les masses, à savoir la peur et la culpabilité.

D’abord, l’une des premières manipulations de l’époque contemporaine a été l’incitation à penser correctement, autrement dit ce que ses premiers adversaires ont appelé le politiquement correct. La seconde guerre mondiale étant passée par là, des écoles de pensée se sont arrogé le droit moral de juger ce qu’il était bon de penser. Elles ont fermé les yeux sur les atrocités des uns, tandis qu’elles surexploitaient celles des autres. Ces bases posées, on a appris à l’occident, en tous les cas à ses peuples, à se haïr pour ce qui avait été commis avant eux. On a fait porter la faute sur la nation puisque soi-disant la guerre avait été le fait exclusif des nations, puis on a fait porter le fardeau de la shoah à des générations qu’on a culpabilisées en élargissant évidemment la chose non plus aux juifs mais à toutes les minorités devenues d’un coup martyrs en occident. Le travailleur émigré tenait dorénavant de l’esclave humilié par notre indifférence, la lesbienne de la victime d’un patriarcat rétrograde et le transgenre d’un incompris parmi un peuple de phallocrates… J’en passe et des meilleures. Chaque cause toujours plus minoritaire a repoussé l’individu lambda dans ses derniers retranchements en le culpabilisant chaque fois un peu plus. En outre, la peur de refuser ce discours en a poussé plus d’un à se taire. A la culpabilisation par récurrence s’ajoutait déjà la peur par l’intimidation.

Un autre conditionnement depuis une vingtaine d’années a opéré en sourdine. C’est la manipulation du climat. Au mépris de la science (et cela aurait dû déjà nous alerter sérieusement) le mondialisme a mobilisé des scientifiques de second plan, voire de pas de plan du tout, les a réunis dans le GIEC et a installé ce cénacle d’agitateurs, intronisés grandes voix de la science, à la tête d’une des émanations des Nations Unies. Dès lors ils pouvaient faire la pluie et le beau temps à l’échelle mondiale. Ainsi nous faire accroire que le climat se réchauffait à cause de l’homme, puis devant l’apparition de leurs premières contradictions, que le climat se déréglait. On sait désormais que des moyens technologiques, comme HAARP, peuvent provoquer son dérèglement. Là, ironie de l’histoire, c’est bien l’homme qui en est le responsable, cependant les peuples n’ont rien à y voir ; ce sont les agents mondialistes à la manœuvre qu’il faut condamner. Dans quel but fut montée cette arnaque ? Nous culpabiliser de saccager la planète et nous convaincre de l’importance de réduire la population mondiale. Nous faire peur simultanément par de prétendues réactions de mécontentement de la Terre contre ses occupants. Seulement, l’égoïsme des uns et l’indifférence des autres a fait capoter cette manipulation, pourtant si séduisante. Ces ingrats n’ont même pas pris au sérieux les cris d’orfraie de la poupée Greta ! Et avant toute chose ils n’ont pas craint que le ciel leur tombe sur la tête. Ce n’était que partie remise. Toutes ces opérations de psychologie de masse font partie de l’attirail mondialiste pour mieux contrôler le bétail que nous sommes. Elles visent toutes à coloniser notre espace mental.

C’est alors qu’est survenue l’opération covid 19, conçue pour semer enfin une peur dévastatrice. Les mêmes ressorts allaient être mis en œuvre : la peur et la culpabilité, mais cette fois la réussite fut au rendez-vous. Une brillante démonstration de la toute puissance des mondialistes. Les premières audiences du Grand Jury de Reiner Fullmich nous ont enseigné que ces techniques mentales furent sollicitées depuis la fin du XIXème siècle. Ce fut très tôt un enjeu pour la caste, notamment sa forme originelle, la City de Londres, que de domestiquer les masses, de prendre l’ascendant sur les esprits, de nous dresser comme les vulgaires mammifères que nous sommes. La caste s’en préoccupait avant même les travaux de Bernays, le père de la propagande moderne. Celui-ci s’est intéressé activement à la manipulation de l’opinion publique. Membre de la commission Creel, il concourra en 1917 à faire basculer l’opinion américaine vers une position favorable à l’entrée en guerre de l’Amérique.

La stratégie du choc a fonctionné à plein, de par la simultanéité des coups portés à l’ensemble des pays du globe et la narration dûment contrôlée et mise en scène par les médias. La peur a saisi la Terre entière. Les plateaux télé l’ont savamment entretenue. Pour bien accroître l’anxiété, on a égrené les morts du covid, sans hésiter à tricher sur l’origine de la mort, obscénité par excellence, on a changé ensuite l’indice de la peur en parlant de cas, puis de vagues. Les préparatifs du crime que furent l’Event 201, la confection d’un test frauduleux positif à tout et n’importe quoi, l’interdiction de soigner, l’interdiction des médicaments vite apparus fonctionnels, la diabolisation de tout ce qui sortait du narratif, furent autant d’ingrédients d’un cocktail pour une pandémie de peur panique, un cocktail servi pour inaugurer 2020. La culpabilisation est survenue dans un second temps avec la vaccination et le refus d’un grand nombre de se faire injecter une mixture fortement soupçonnée d’être un poison. Sur les antennes on a pu assister au bal des salauds pour stigmatiser les non-injectés et ridiculiser leurs arguments pourtant solides. Comme ces derniers des Mohicans ont été irréductibles, les menaces ont redoublé et les insultes avec. Au bal des délateurs, tous se sont bousculés à l’orchestre : Didier Bourdon, Emmanuel Lechypre, Thomas Porcher, Joey Starr, Michel Cymes, Christophe Barbier, Patrick Bruel, Charles Consigny, Raphaël Enthoven, Martin Hirsch, Pierre Perret, François Berléand, Caroline Fourest, Alain Souchon, sans parler des politiques, dont la liste n’en finit pas.

Biderman

A celles et ceux qui douteraient encore que le covid 19 ait été une vaste opération de conditionnement psychologique, je vous exhorte à relire la charte de Biderman de la torture psychologique. Elle fut élaborée, en 1957, par le sociologue du même nom, pour illustrer les méthodes de torture chinoise et coréenne pendant la guerre de Corée. Il s’agit en quelque sorte de la version contemporaine du supplice chinois. Ses critères de coercition, au nombre de huit, sont les suivants :

 
1   isoler la victime : priver la personne des soutiens et liens sociaux qui lui donneraient la capacité de résister. Développer chez la victime une inquiétude intense à propos d’elle-même. Rendre la victime dépendante de l’autorité ; avec le covid 19, ce fut l’objet des confinements ainsi que la peur de la maladie inconnue, une peur instillée à chacun.

2  monopoliser la perception : fixer l’attention de la victime sur une situation difficile et urgente, forcer son introspection. Éliminer les informations pouvant contredire celles de l’autorité. Punir toutes les actions d'insoumission ;  avec le covid 19, les médias ont relayé le discours officiel H24 et ont scénarisé une fausse hécatombe. Quant aux discours dissidents, ils ont subi le sort des professeurs Raoult et Perronne.

3  induire l'épuisement : affaiblir la volonté de résistance, qu'elle soit physique ou mentale ; avec le covid 19, l’épuisement fut atteint à la faveur des vagues successives entièrement imaginées à cet effet.

4  présenter des menaces : cultiver l’anxiété, le stress et le désespoir ; avec le covid 19, les mesures barrière ont eu ce rôle d’entretenir les sentiments d’anxiété, de stress et de désespoir. Faut-il rappeler le surcroît de tentatives de suicide chez les enfants ?

5  montrer des indulgences occasionnelles : procurer une motivation à respecter les ordres, à obéir, et à se soumettre. Empêcher également ainsi à l’accoutumance aux privations imposées ; avec le covid 19, la levée de certaines mesures a pour vocation de montrer la magnanimité du pouvoir. Quand il le veut, il desserre la laisse, pour mieux la resserrer un peu plus tard.

6  démontrer la toute-puissance du pouvoir : suggérer l’inutilité et la futilité de la résistance à l'autorité ; avec le covid 19, la fin justifiant les moyens, la démonstration médiatique a consolidé l’emprise de nos gouvernants ; l’absence de réelle opposition parlementaire, notamment au passe de la honte, a conforté ce sentiment de toute-puissance.

7  dégrader la victime : faire apparaître le prix de sa résistance comme plus dommageable que sa capitulation pour l’estime de soi. Réduire la victime au niveau de la survie animale ; avec le covid 19, la stigmatisation des non-injectés a fonctionné à plein, leur bannissement de la société ayant eu l’objectif de montrer qu’il en coûte de résister : la privation de libertés les a conduits à mener une vie végétative.

8  exiger des actions stupides et insensées : développer les habitudes de soumission à l'autorité, même pour des ordres totalement stupides, inutiles et infondés. Briser le libre arbitre et les capacités de jugement de la victime. Avec le covid 19, nous avons été servis à satiété en mesures stupides, inutiles et infondées : ne pas boire de café, le boire, le boire mais uniquement assis et non debout… mettre un masque, ne plus le mettre, le mettre quand on se déplace…

Vous avez pu en juger par vous-même. N’est-ce pas, point par point, ce qu’on nous a fait endurer depuis deux ans ?

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