Il faut dire que l’Etat profond a, de longue date, des accointances avec l’Ukraine. Joe Biden et son fils Hunter ont beaucoup manigancé, comme les grands mafieux qu’ils sont, avec ce pays devenu leur vassal. Pour avoir les mains sales, ils ont les mains sales. Mais pour qui veut bien se documenter, les faits sont sur la place publique. Par ailleurs, depuis longtemps, via son instrument géopolitique, l’OTAN, le Deep State américain pousse ses pions toujours plus à l’est escomptant bien l’escalade avec la Russie, au moment opportun pour lui. Et c’est précisément le cas actuellement. Il n’est pas question ici de faire l’historique du contentieux russo-ukrainien, mais une chose est sûre, l’intrusion de l’administration américaine démocrate à Kiev, son compagnonnage avec les néonazis du bataillon Azov (le comble pour des progressistes qui accusent à tout bout de champ leurs adversaires de nazisme) et la pénétration de l’OTAN en Europe de l’est et en particulier en Ukraine (dans la crise de Cuba, on a donné raison à JFK suite à la découverte de rampes de lancement de missiles soviétiques sur l’île; Poutine n’a-t-il pas réagi lui aussi à une menace similaire exercée par le mondialisme ?), sans oublier le bombardement de provinces russophiles depuis des années par Kiev, montrent que la propagande médiatique occidentale n’est qu’une sombre fumisterie, une propagande de guerre ni plus ni moins et que la fourberie est encore à l’œuvre chez les mondialistes, servis une fois de plus par des médias à la botte et plus que jamais batailleurs. Il est intéressant de constater, là encore, que les premiers à nous tenir un discours pacifiste sont ces mêmes progressistes qui ne manquent pas une occasion de ferrailler sur la planète après avoir jeté de l’huile sur le feu. Jamais sous Obama l’Amérique n’avait tant guerroyé, mais Obama a reçu le prix Nobel de la paix. Sous Trump, en revanche, le pays n’a entrepris aucune guerre, et pourtant le 45ème président des Etats-Unis, apprécié de son peuple, croule toujours sous un tombereau de réprobations aussi variées qu’injustifiées de leur part. Fort heureusement nous avons notre expert cathodique, le désopilant Gilbert Deray, à 300 euros la consultation, qui voulait piquer tous les bébés et qui s’est finalement reconverti. Devenu expert en géostratégie, il s’est fendu d’un tweet empreint d’une vision de grande portée. Le bougre a comparé Poutine à Hitler. Tout est dit. Comment se passer d’un tel puits de science, d’un esprit aussi avisé. Les plateaux télé lui manquent sûrement.
Alors, vous l’aurez remarqué, exit la peur covid, bonjour la peur du conflit armé à nos portes. Voilà l’ultime version de l’angoisse, le chiffon rouge qu’on agite à notre face. Telle la misère sur le monde, les médias se sont jetés sur le nouveau récit à nous faire avaler. Ils ont entonné l’air de la guerre comme un seul homme. Cris, tambours et masques de guerre ! Finis les masques chirurgicaux. Bienvenue aux masques à gaz. Haro sur Poutine et la Russie. C’est simple, ça percute et le peuple a peur. Aux oubliettes la fameuse expression de Roger Gicquel : « la France a peur ! ». La guerre avec la seconde armée du monde, ça vous a une autre gueule. Poutine effraie autrement que Patrick Henry. Et de nos jours, les médias savent hurler en chœur. L’entreprise d’épouvante fait dans l’industriel, plus dans l’artisanal. Il ne faut pas laisser de répit au peuple. Avec la guerre et le souvenir de ses horreurs sur le sol européen, nul doute que les français réagiront comme ils l’attendent : avec effroi. C’est gros, mais ça passe, et au besoin on fera intervenir le grand mamamouchi BHL, à la chemise blanche immaculée, dans une de ses incantations guerrières qui ont fait sa renommée. Le mondialisme est va-t-en guerre. Mais il le revendique au nom du camp du bien. Ainsi le troufion Macron voudrait se poser en généralissime, lui qui s’est laissé humilier par Poutine à plusieurs reprises, lui qui a contribué à détruire l’armée comme il a déconstruit la France. Vaste plaisanterie. N’oublions pas qu’il est notre premier ennemi, l’ennemi de l’intérieur, faible avec les forts, fort avec les faibles. Mais cela lui offrira, qui sait, l’opportunité, que j’évoquais, d’un événement imprévu (du moins en apparence) pour rester en poste à l’Elysée, quoiqu’il en coûte, c’est-à-dire fût-ce au prix du déclenchement programmé d’un conflit. Y en a-t-il encore beaucoup pour croire à la démocratie en France ? Permettez-moi de vous dire qu’auquel cas ces personnes font preuve d’une naïveté déconcertante ou qu’elles se laissent dominer par la peur.