L’esprit du mal

Le 08/03/2025

Dans Actualités

Tant qu’il existera des librairies, je cèderai à l’envie d’y faire un tour de temps à autre. Le net ne me suffit pas. Question de génération. J’allai donc avant-hier dans l’une d’entre elles, flânant d’un présentoir à l’autre, d’un rayonnage au suivant. J’arrivai devant les nouveautés au rayon politique, lorsque mon regard fut attiré par les énormes caractères du titre d’un ouvrage intitulé Génies du mal - Comment ils font l’Histoire. Or, il se trouve que depuis un moment j’avais l’intention de traiter cette thématique du mal, l’actualité nous en offrant des manifestations chaque jour. Je me mis à lire aussitôt la quatrième de couverture. Le nom de son auteur ne vous dira rien. Peu importe. Qu’il reste dans les oubliettes de l’Histoire ! Il faut simplement savoir qu’il s’agit d’un de ces universitaires dont le système s’honore, c’est-à-dire un universitaire prêt à tout pour lui complaire. Du reste, le sous-titre de son livre est à lui seul une preuve accablante : De Judas à Trump : plongez dans l’histoire de la noirceur humaine.

Ainsi donc Trump figurerait aux côtés des dictateurs, des génocidaires et des pires tyrans que la Terre ait portés ? Pour cet écrivaillon, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. A-t-il cherché par cette provocation à se faire mousser auprès des cénacles parisiens ? Je l’ignore, vous vous en doutez bien. Mais cela pue la propagande à cent lieues. Que cette larve d’historien nous montre les milliers, que dis-je, les millions de cadavres que Trump aurait sur la conscience ! Qu’il dévoile les preuves que Trump aurait commis un génocide quelque part, que c’est dictateur, un tortionnaire ! Qu’il fasse son travail d’historien avec honnêteté, que diable, ou qu’il se taise ! A un moment crucial où Trump en appelle à la paix à tue-tête et où il se fait vilipender par toutes ces têtes à claques d’européistes qui hurlent à la guerre, il est le seul à avoir droit à cette infâme qualification de génie du mal ! En revanche, aucun de ces va-t-en-guerre d’européistes n’apparait dans ce torchon. Trump veut mettre fin au trafic d’enfants, cela ne date pas d’hier. Pourtant, à en croire l’auteur, ce serait un personnage d’une noirceur digne de figurer dans son encyclopédie du mal. En revanche, vous aurez beau chercher, vous n’y trouverez ni les Biden, ni les Obama, ni les Clinton, ni les Bush ! Aucun de ceux-là. Eux qui ont mené tant de guerres et qui ont tant de casseroles, concernant leurs mœurs. Restons-en là tant que la liste d’Epstein n’est pas sortie officiellement. Epstein ? Ça lui dit quelque chose, à notre grand historien ? Non. Mais encore Trump, toujours Trump… Il faut le salir coûte que coûte quand on est un bon petit soldat de la bienpensance, quitte à ce que ce soit à l’aide de preuves fabriquées. La fin justifie les moyens dans le camp du bien. Trump encore et encore, mais pas Khomeyni, par exemple. Lui n’a pas eu droit à un chapitre. Pourtant que d’enfants soldats n’a-t-il pas envoyés déminer les champs de bataille durant la guerre Iran-Irak ! Pas davantage de représentant du complexe militaro-industriel américain qui a sur la conscience une centaine de guerres à travers la planète. Non, vous ne saurez rien de la noirceur de ceux-là, de leurs agissements et de leurs innombrables victimes. Vous ne saurez rien des commanditaires de tous ces charniers tombés dans l’oubli. En revanche, Trump, encore Trump, toujours Trump. C’est devenu le lamentable cri de ralliement de cette caste de nantis gauchistes et bellicistes.

Le mal, si cet universitaire de troisième rang s’était donné la peine de le cerner, il aurait eu maintes occasions de le voir à l’œuvre, de nos jours. Les mondialistes nous en fournissent bien des exemples. Il aurait même intérêt à aller écouter le dernier podcast de Joe Rogan avec Elon Musk. Depuis qu’il s’est associé à Trump dans son combat, Elon Musk n’a eu de cesse de dénoncer la corruption. Seulement, de ce fait, il est devenu une cible, tout comme JFK en son temps. Inutile de rappeler les tentatives d’assassinat perpétrées contre Trump pour savoir que le système assassine ses opposants. Musk n’est pas à l’abri lui non plus. Il confiait ainsi à Joe Rogan : « Je pense que si je détruis complètement la corruption et le détournement d’argent, ils me tueront. » Le ton, sur lequel ces paroles ont été prononcées, fait froid dans le dos. L’Etat profond ressemble plus que jamais à une hypermafia qui défouraille à tire-larigot. Et ses membres, de vils tueurs à gages. Ils étaient prêts à se délester d’une partie de la population avec les « vaccins ». Alors, ce n’est pas un homme politique de plus à éliminer qui les arrêtera. Qui ira ensuite les interpeller, les juger et les condamner ? Ils se savent dans l’impunité la plus totale. Personne, et encore moins l’auteur des Génies du mal, ne les ciblera. Les vrais génies du mal n’ont rien à craindre hélas de ce plumitif. Même pas une égratignure ! Bien au contraire. Ils peuvent compter sur sa complicité intellectuelle. En dehors de Trump, il n’égratigne  que les dictateurs du passé dont il n’a rien à redouter. Ils sont morts.

Mais enfin comment peut-on se faire à l’idée que l’establishment se comporte de façon aussi criminelle ! Comme un Al Capone à la puissance n. Comment l’accepter sans réagir au nom de nos postulats philosophiques ! Décidément l’époque est à tous les dérèglements.

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Qui sont donc ces êtres humains pour qui la vie des autres n’a aucune valeur ? De quel bois sont-ils faits pour accepter de cautionner ces méthodes impies ? Pour oser demander de faire couler le sang des filles et fils de France pour une contrée lointaine, Babylone de la corruption et des trafics les plus sordides. Je sais bien qu’ils ont déjà eu de noirs desseins avec les pseudo-vaccins. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai pour semer la désolation. La guerre n’est qu’une corde de plus à leur arc. Ecoutez les hurler comme des loups pour s’abreuver du sang des prochains qui tomberont au champ d’honneur. Et s’ils n’y arrivent pas, ce ne sera certes pas de leur fait. C’est qu’ils s’en donnent de la peine, ces incendiaires, pour souffler sur les braises. Ils ne rêvent que d’hécatombe. Les gènes du mal sont vraiment inscrits en eux, au plus profond.

Et puis non ! Compte tenu de cette « génétique », ne sont-ce pas plutôt des loups ? Comme dans la chanson de Serge Reggiani, ils sont entrés dans Paris. Ils sont entrés à Bruxelles et à Washington… Mais l’heure de la débâcle a sonné pour eux. Les hypermafieux se sont tous repliés sur Bruxelles. Cet aréopage de vauriens me fait penser à la petite cour de Pétain qui fut évacuée par les Allemands en 44 au fin fond de l’Allemagne, au Château de Sigmaringen. Ne doutons pas que les derniers mondialistes, pareils à ces pétainistes rances, vivent aussi leur Sigmaringen. Le crépuscule de Vichy dura huit mois, de septembre 44 à avril 45. Parions qu’il faudra encore du temps pour avoir la peau de leurs chefs. Mais une chose est sûre, leur crépuscule a commencé. Le dernier tweet sidérant d’Attali en atteste par ses bobards grotesques et le délirium tremens qui s’est emparé de ce vieillard.

Le mal, ça commence par des mensonges. Or c’est précisément ce que l’historien en question reproche à Trump dans un chapitre dédié : ses mensonges. Trump aurait donc menti ? Mais si Trump a menti, cher monsieur, alors tous les politicards ont archi-menti comme des arracheurs de dents. Voulez-les vous qu’un béotien comme moi vous mette le nez dessus ? Qu’il vous énumère la litanie de mensonges des politiciens et journalistes de l’Etat profond qui mentent et qui mentent, de BFM à LCI, de TF1 à France Inter… ? Partout des mensonges qui font mal, des mensonges qui violent et qui tuent ? Les mensonges si lourds de funestes conséquences proférés, année après année, par les Véran, les Bourla, les Von der Leyen ou les Macron ? Mais, encore une fois, ces ignobles exécutants n’iront pas prendre place dans la galerie de portraits de cet écrivaillon. Seul Trump y figure.

Morale de l’histoire : ce livre, Les Génies du mal, n’a pour objectif lui aussi que de contribuer à la propagation du mal. Car mal nommer les choses, en faisant du coupable la victime et vice versa, c’est ajouter au malheur du monde, ainsi que le disait Camus. Ne pas nommer les choses et prôner l’injuste, c’est nier notre humanité.¾

 

Photo d’illustration : Image générée par Grok 3