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Jaurès reviens, ils sont devenus fous !

Le 25/02/2023

Dans Actualités

Le microcosme mondialiste tente, plus que jamais et par tous les moyens, de battre en brèche les vérités qu’ont pu martelées les complotistes depuis trois ans. Les fact-checkers, encore appelés les fake-checkers pour leur attitude servile à soutenir le mensonge, n’ont pu les décrédibiliser, car leurs prétendues théories du complot se sont systématiquement avérées exactes. Même les effets délétères des vaccins commencent à faire trembler les mainstream. Cependant des think tanks inféodés à l’Etat profond jettent des bouteilles à la mer. Ainsi la Fondation Jean-Jaurès a-t-elle lancé un ballon d’essai. Au lieu de combattre les complotistes sur le fond, pourquoi ne pas dissuader tout bonnement le français moyen de s’informer ?

Quelle brillante idée ont-ils eue ! Ils ont appelé ça le combat contre l’infobésité. Soit. Ce combat a des relents grossophobes, mais qu’importe. L’urgence est, semble-t-il, de déconsidérer aux yeux du public le trop plein d’informations. D’où le joli terme d’infobésité.

La pétillante Chloé Frammery nous a brossé un tableau très parlant de cette fondation, une de ces nombreuses officines du PS, bondée de mondialistes et autres amateurs du Siècle. Que du beau monde trié sur le volet de la corruption et de la traîtrise. Une fondation très proche de Macron, dit-on. Parmi eux, des cerveaux, au nombre de 600, se sont mis au travail pour accoucher du concept d’infobésité. Cet incubateur de la pensée juste, comme Chloé Frammery aime à la désigner de façon ironique, ne dispose pas moins de vingt six observatoires pour pondre de telles inepties. Vous remarquerez, au passage, que beaucoup doivent y trouver leur compte financièrement. C’est ainsi que ces « fondations » corrompent leurs larbins pour faire le jeu du mondialisme.

Ainsi donc le problème est sur la table. Les fact-checkers se sont avérés pitoyables à vouloir apporter la contradiction aux complotistes. On a vu la déconfiture de Fact & Furious. Ils ne sont pas de taille à faire face à la vérité. Les médias aux ordres, quant à eux, rétropédalent à longueur de journée pour minimiser les mauvaises nouvelles sur l’Ukraine, sur les injections, sur les retraites… Bref sur toutes les crises que l’oligarchie a déclenchées. Pire, leur mascotte BHL, jamais à court de guerres à nous vendre et qui a sorti son dernier documentaire Slava Ukraïni, a fait un four retentissant. Pas plus de huit spectateurs se sont déplacés pour voir cette ode à la guerre ! Il faut que BHL soit un incompris pour que l’ingrat public ait boudé son chef d’œuvre… de propagande. Les temps sont durs aussi pour la doxa. Le système fait donc phosphorer ses petits génies, tel Rudy Reichstadt, pour lui trouver de quoi mater les esprits rebelles et canaliser les autres.

Bhl slava ukraini

Après s’être cassé les méninges, ils ont réussi à concevoir cette miraculeuse notion d’infobésité. Tenez-vous bien et lisons leur prose. Pour appréhender le phénomène de fatigue informationnelle, l’ObSoCo, Arte et la Fondation Jean-Jaurès se sont associés pour mener une enquête inédite.

Après la phobie administrative de l’ancien secrétaire d’Etat Thomas Thévenoud, encore une éminence grise du parti socialiste, voilà la fatigue informationnelle. Si mes étudiants avaient su ça, nul doute que les plus flémards auraient invoqué la fatigue informationnelle consécutive à mes cours pour justifier leurs mauvais résultats. Poursuivons avec cette prose insipide. Les notions de surcharge informationnelle, d’infobésité, le syndrome de saturation cognitive sont cependant des éléments cruciaux à prendre en compte. Voilà bien un texte jargonnant qui aurait plu à la Stasi.

Il aura fallu qu’Arte s’en mêle, on se demande au nom de quoi. Quant à cet olibrius d’ObSoCo, alias l’Observatoire Société & Consommation, s’il prétend que l’on consomme de l’info comme de la malbouffe, je ne suis pas opposé à ce diagnostic. Cependant les mainstream et les agences mondialistes se voient plus beaux qu’ils ne sont. Arte et la Fondation Jean-Jaurès font passer les mainstream pour les restaurants gastronomiques de l’info. Voilà qui est risible, venant de ceux qui cautionnent la soupe imbuvable qu’on nous sert depuis des années dans tous ces médias. Détrompez-vous, messieurs les ronds de cuir du PS, les McDo de l’info, ce sont précisément les mainstream que vous nous vantez tant. Mensonges, tromperies, fake news et silences sur les vrais enjeux et les réalités sont leur marque de fabrique. Arte aurait mieux fait de ne pas s’en mêler. De plus, si une seule idée intéressante était issue du parti socialiste depuis quarante ans, cela se saurait. En revanche, depuis le covid, ils se sont montré les plus vils des serviteurs du mondialisme.

Pourquoi le fait de chercher à comprendre l’actualité en s’informant à diverses sources relèverait de l’infobésité ? Ma première réaction en lisant ces lignes fut d’éclater de rire. Je m’imagine, après quarante années d’enseignement, dire à des élèves tire-au-flanc que point trop n’en faut. C’est vrai ça. Allez-y mollo. Ne vous jetez pas sur vos manuels ni sur vos livres. Ne consultez pas les sites appropriés. N’allez pas en salle de documentation. Ne vous entraînez pas à refaire tel ou tel exercice. Ne cherchez pas à comprendre les tenants et les aboutissants. Ne vous posez pas trop de questions. Sinon vous allez me revenir infobèses et je m’en voudrai ! La surcharge informationnelle, c’est bien un langage de technocrate pour une idée de caniveau. On comprend encore mieux pourquoi après quarante ans de socialisme l’enseignement s’est atrophié.

Fondation jean jaures

Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, les brillants esprits se demandent si l’infobésité ne représenterait pas une menace pour la santé mentale du citoyen, que l’on sait déjà fragilisés après la pandémie. Ah le covid a bon dos. Même en son absence, il reste un recours pour eux. D’ici qu’ils nous disent que ce n’est pas bon pour la santé de réfléchir, il n’y a qu’un pas. Voire que cela amène à la crise cardiaque. Ils en sont capables. S’ils m’écoutent, je leur suggère d’abréger le vingt heures d’une bonne demi-heure. Au fond, en faisant chanter l’hymne ukrainien tous les soirs à vingt heures, en répétant d’aller se faire vacciner et en finissant par la météo, l’essentiel sera dit. Le public a-t-il besoin d’en savoir davantage ? Ses irréprochables dirigeants s’occuperont du reste.

Le délire de nos cervelles socialistes n’est pas fini. La fatigue informationnelle constituerait à les en croire l’un des aspects de la fatigue démocratique généralisée,  documentée notamment par la Fondation Jean-Jaurès. C’est vrai non ? Trop d’infos tuent l’info. Le raccourci de la fatigue informationnelle à la fatigue démocratique vaut son pesant de cacahuètes. Et ça vient de ceux qui ont voté, deux fois plutôt qu’une, les mesures sanitaires illicites et antidémocratiques. Elle est forte celle-là (attention, je ne m’en prends pas ici aux obèses). Elle devrait constituer une des grandes causes du second quinquennat Macron, indiquent encore lesdites cervelles. Cela dans le cadre d’Etats généraux du droit à l’information bien entendu. Encore un organisme répressif qui ne dit pas son vrai nom, à savoir les Etats généraux de la censure.

Le pire dans tout cela est que des journaux comme Charlie Hebdo se sont faits les alliés du système qu’ils pourfendent d’habitude. Aujourd’hui ces traîtres, ces vendus, en ont après les complotistes. On se demande bien pourquoi, à moins que Charlie Hebdo ait dû rentrer dans le rang sous la férule mondialiste encore plus vite que sous la menace islamiste. Charlie Hebdo, vous êtes à vomir de calomnier ainsi des citoyens pacifiques, uniquement préoccupés par le sort de leurs semblables, eux ! Vous, vous ne risquez pas de devenir infobèses. Restez ignares comme les socialistes l’exigent de vous et continuez de servir vos maîtres en insurgés du dimanche que vous êtes. Déjà fâché que son journal l’Humanité soit devenu un torchon au bout d’un siècle, le Jaurès de l’illustration aurait renié toute cette clique qui tourne le dos au savoir, en encourageant l’ignorance.¾

 

Photo d'illustration : Jean Jaurès