Culpabilité des médias : les pièces à conviction

Sous Macron, la consanguinité du milieu politico-journalistique s’affiche au grand jour. Les uns et les autres sont devenus interchangeables. Voyez la Bachelot qui ne cesse de passer d’un ministère à la gaudriole sur RTL. Lorsque la dame en a fini de fourguer ses vaccins, elle change de crèmerie. Mais il y a aussi la valse des journalistes vers le pouvoir. Les bougres ne sont plus que des bonimenteurs qui passent sans vergogne en politique pour servir les caciques du mondialisme, cela devant un pays médusé. Et, rétrospectivement, vous pensez qu’ils auront effectué un travail impartial du temps où ils officiaient sur BFM ou CNews ? Que nenni ! Ces succédanés de politiques ne sont que des putains de la république. Ils n’ont aucune pensée, aucune éthique, aucun scrupule, aucune probité… Ils sont la lie des pays tenus en laisse par les mondialistes, le visage de la corruption généralisée.

Dans le registre médias mensongers et récidivistes, LCI a fait très fort. Tandis que la chaîne avait honteusement remporté le grand prix des médias 2022, elle commettait les pires faux de sa misérable histoire. Un de ses journalistes affirmait sans ambages que le samedi 3 septembre aucune manifestation n’avait eu lieu dans les rues de Paris contre le gouvernement et sa politique. Il en concluait que les images de la télé russe étaient un fake. Or, Florian Philippot et ses troupes avaient mobilisé des dizaines de milliers de personnes ce jour-là. Témoins, les nombreuses vidéos circulant sur les réseaux sociaux. Mis en face de ses mensonges, la chaine s’enfonça un peu plus en affirmant que c’était une manif contre le passe sanitaire et non contre la politique belliciste du gouvernement ! Sa défense ne fit qu’aggraver le mensonge. En effet, chacun avait pu se rendre compte, en écoutant les slogans entonnés, que les manifestants conspuaient la politique suicidaire de la France et de l’Europe contre la Russie. Proférer un second mensonge pour essayer d’effacer le premier plutôt que de reconnaître ses erreurs, voilà la défense de la rédaction de LCI.

Quelques jours plus tard, la chaîne, en veine de fake news, présentait à son public de prétendues mini bombes nucléaires russes qui n’étaient autres que des jouets vendus sur Amazon ! Ledit public appréciera la fumisterie.

Mais qu’en est-il au juste de l’audience de ces chaînes et de la presse écrite ? Elle est largement surestimée, si l’on en croit le tableau ci-dessous.  Non contents de sombrer chaque jour un peu plus dans la désinformation la plus grossière, la presse écrite continue de vivoter grâce à la manne non seulement de Bill Gates, mais aussi de Macron. Une partie substantielle de ses aides provient en effet de la poche du contribuable. Quant à son lectorat, il a fondu comme neige au soleil. Otez les abonnements des bibliothèques et autres collectivités, que reste-t-il de ses ventes aux particuliers ? Rien. Ses journaux sont des coquilles vides. L’Etat profond utilise leur nom pour faire croire à une pluralité démocratique et à une notoriété intellectuelle, alors qu’elles ont toutes les deux disparu. Ses folliculaires ont usurpé leur titre de journaliste et l’usurpent chaque jour davantage en mentant, en omettant, en travestissant le réel et en trahissant le peuple de France. Ils n’ont droit qu’à notre haine pour duper ainsi le peuple au seul service duquel ils auraient dû se placer. J’irai cracher sur la tombe de ces immondes journaux quand leur heure sera venue.

En Amérique, ils ne valent guère mieux. Voyez la liste des journalistes impliqués dans la campagne Clinton. Toute la crème des voyous de CNN, du NYT, de Politico ou du Guardian y figure. Aux mêmes méthodes, les mêmes maux. Au Québec, l’Etat débloque 50 millions de dollars pour mieux superviser la presse. Les GAFAM s’en mêlent aussi. Par exemple, Google va financer quarante médias européens dont l’Humanité ! Qui aurait cru qu’Oncle Sam détiendrait un jour l’Huma ?

Les médias pratiquent de nos jours la tricherie délibérée. Souvent de manière grossière. Deux illustrations choisies au hasard dévoilent leur duplicité. Ainsi le Monde a-t-il essayé de nous faire croire par son diagramme en secteurs que la NUPES était plus nombreuse dans la nouvelle Assemblée que les LR et le RN réunis. Simple mais efficace.

Autre illustration, le faux réchauffement climatique anthropique. Dans leur bulletin météo, les chaines en France ou en Allemagne savent user d’un subterfuge pour faire accroire à un réchauffement inquiétant. Une dramatisation par l’artifice. Là où la carte des températures affichait, cinq ans auparavant, des tons neutres, en 2022 elle est devenue cramoisie bien que les températures soient moins élevées. Tout est dans la couleur. Le rouge notamment. Ils savent dramatiser à partir d’un non-événement. Reconnaissons-le. Ils manient le code des couleurs avec maestria. On l’avait déjà vu avec le covid et les zones géographiques en couleurs selon la prétendue contamination.

Encore un exemple de fraude délibérée, sur le langage cette fois : Franceinfo nous bourre le crâne sur des propos tenus par Biden en février dernier, avant le déclenchement du conflit ukrainien. Sa rédaction insinue qu’il n’a pas dit ce qu’il a dit, à savoir qu’il ne manquerait pas de couper North Stream 2 s’il le fallait. Analyse sémantique très orwélienne de la part de ce média de grand chemin, qui en plus de nous désinformer le fait avec nos sous. Mais Franceinfo n’en est pas à son coup d’essai. En mars 2021, la radio d’Etat ne se gênait pas pour titrer : « Confiner sans enfermer ». Quelle acrobatie de langage !

Hélas, ces médias ne s’arrêtent pas là et font bien pire, comme lorsqu’ils tentent, d’un commun accord, de cacher les effets secondaires de la vaccination sous une multitude de causes toutes plus farfelues les unes que les autres. Il nous faudrait un fou du roi à la Coluche pour ébranler cet obscène lavage de cerveaux, d’inventions débiles, d’infox, de simulacre de science et d’enfumage.

Certes, la propagande fait rage depuis longtemps sur leur sujet de prédilection, le climat. Découvrez ces unes, qui une fois toutes rassemblées constituent la meilleure preuve : 1) de la coordination des organes de presse sous influence mondialiste 2) de l’incohérence du discours climato-alarmiste (semblable en tous points à celui sur le covid). Comment, en effet, tous ces pays se réchaufferaient-ils deux fois plus vite que le reste de la Terre ? Le reste de la Terre ?... Mais qu’en reste-t-il après autant de pays concernés ? A ce tarif-là, le reste devrait carrément se refroidir ! Tout cela n’est pas de la science. C’est ce qu’on a coutume d’appeler du scientisme. Ça n’a aucun sens, encore une fois. Evidemment, ils n’ont pas songé qu’on relierait tous ces titres ensemble.

Pour autant, beaucoup de personnes ont du mal à accorder leur confiance à des informateurs non officiels. Bien entendu, ceux-ci peuvent commettre des erreurs. Mais les commentateurs que nous avons écoutés trop longtemps, avons-nous à nous féliciter d’eux ? Nous ont-ils appris quoi que ce soit qui se révèle véridique sur les événements que nous traversons ? Sur le monde dans lequel nous vivons ? Nous nous apercevons aujourd’hui que non. Ces commentateurs pendant toutes ces années nous ont-ils jamais alertés sur les objectifs réels de l’oligarchie ? Ces journaleux, au moins on en est sûr, ne méritent plus notre confiance. Aucun d’entre eux ou presque. Alors pourquoi encore leur donner quitus ? Il faut se rendre à l’évidence. Nous ne pouvons plus être informés avec objectivité et indépendance. Il faut faire son deuil, de ce côté-là. Pire, les journalistes mainstream auxquels on accordait crédit ont partie liée avec les politiques qui nous ont amenés au bord du gouffre. Pire, ils accomplissent leurs perfidies en toute connaissance de cause. Ils nous leurrent, non sans en ressentir probablement une certaine satisfaction. Les Patrick Cohen, les Darius Rochebin ou les Jean-Michel Aphatie… méritent quasiment tous l’opprobre nationale. Un grand tribunal devrait les attendre à l’issue de cette période, si la vérité, in fine, sort en grand vainqueur.

Alors, pourquoi ne pas reconnaître que même s’il leur arrive de se tromper les réinformateurs ont au moins l’excuse de l’ingénuité. Eux ne nous détournent pas volontairement du réel. Et ne serait-ce pas plutôt à nous de refuser toute vision prémâchée sans chercher à savoir qui nous la procure et dans quel but ? Sans nul doute faudra-t-il réviser la Charte de Munich et ses conditions d’application en contrôlant à l’avenir les financements des médias tant publics que privés. En redonnant au peuple les moyens de couper les liens incestueux du journalisme avec la politique et les puissances d’argent. La chose sera ardue à mettre en œuvre, mais d’elle dépend l’existence d’une presse libre et digne d’en porter le nom.¾