Choses vues

• C’est parti ! Juillet a toujours été pour moi le clairon des vacances. Et quoi de plus vacances que la plage. Alors, souvenez-vous de cette photo prise en pleine folie covidiste :

• Des policiers armés jusqu’aux dents, encagoulés comme le GIGN, parcouraient les rues et les plages à la poursuite de qui ? De gangsters ? De voyous ? D’islamistes ? Que nenni ! Ils traquaient le vacancier ! Comme le disait ce commentaire : « Si cette image ne vous dérange pas, nous vous invitons à consulter un psychiatre. » De mémoire, j’ai lu aussi le commentaire suivant : « Si vous ne voyez pas où est le problème dans cette image, c’est que vous faites partie du problème. » Un bel exemple d’inversion des valeurs et des actes. Le délire totalitaire en action. Pendant ce temps-là, rappelez-vous que l’on vidait les prisons des petits délinquants ! Et que l’on continuait à fermer des lits d’hôpitaux… Au bon temps du covid, on ne soignait plus et on verbalisait les honnêtes gens. Personne n’était à l’abri.
• Suite à l’incendie de la dune du Pila, un message rafraîchissant de Mac Lesggy, le monsieur techno-science de M6, a retenu mon attention. Il nous remémore que des écologistes se félicitaient il y a un an d’avoir empêché des aménagements souhaités par les pompiers pour protéger la forêt de la Teste de Buch. Aujourd’hui il n’y a plus de forêt. Et de fournir à l’appui un tweet de juillet 2021 d’un certain Vidal Baude, élu EELV, que je vous laisse découvrir. La forêt brûle, les écrits restent.

• La canicule est un marronnier. Elle a toujours suscité les pires fantasmes dans les médias. Il est un fait que la peur se vend bien. Certains en usent et en abusent, tel CNews, qui se demande si les organes peuvent bouillir à cause de la chaleur. On me dit que la climatisation était déficiente ce jour-là dans leurs locaux. Les cerveaux de la chaîne d’infos en continu ont dû bouillir eux aussi, en continu.

• Un centre aéré informe les parents des nouveaux protocoles sanitaires en vigueur. Délicate attention. Le message finit par préciser que le masque sera obligatoire lors des trajets, de la confection des repas et dans les lieux clos. Je ne résiste pas à vous rapporter la réaction de Daniel : Le port du masque dans un centre aéré ? Mais où va le monde ? Et pourquoi pas un scaphandre à la piscine, le port obligatoire du chapeau chez le coiffeur, l’interdiction d’utiliser des pédales sur le Tour de France… Merci Daniel d’avoir exprimé à cette occasion le bon sens populaire.

Quittons l’été insouciant et ses plaisirs, et mettons un peu les voiles vers la belle Amérique pour faire plus ample connaissance avec le gouvernement Biden.

• Voici deux spécimens de son administration, que j’ai l’honneur de vous présenter, du moins en photo, l’amiral transgenre Rachel Levine et le sous-secrétaire adjoint à l’énergie nucléaire Sam Brinton. Le cliché a été pris à l’ambassade de France à la réception qu’elle donnait le 14 juillet dernier.

Les mots me manquent pour décrire l’émotion qui me submerge. Les américains, toujours en avance d’une révolution, nous donnent l’exemple à suivre. On croirait ces deux là sortis tout droit d’une cage aux folles. L’armée américaine se serait ridiculisée à combattre ainsi les nazis. Imaginez, sur les plages normandes, le débarquement de bataillons entiers d’individus de cet acabit. Après tout, devant une telle horreur, les nazis auraient peut-être rendu les armes plus vite ! N’allez pas imaginer que ce ne sont que quelques excentriques. Le projet progressiste consiste à ce qu’ils deviennent la norme. La sémillante Rachel, alias Richard, s’est fendue quatre jours plus tard d’un nous voulons donner aux jeunes les moyens d’obtenir un traitement d’affirmation de genre, comprenez castration chimique et mutilation génitale. Il est sûr qu’après ce qu’il appelle un traitement, comme si les jeunes étaient malades, ils seront épanouis et fiers de leur nouvelle identité. Encore un sulfureux docteur Mabuse.

• Dans le même genre délirant, un sénateur américain Josh Hawley s’est vu accuser, par une militante LGBTQ… et tout le tralala woke, de transphobie pour avoir dit qu’un homme ne pouvait pas tomber enceint. Marcel D. résume en quelques mots l’affaire qui est issue d’un débat surréaliste : Logique Alice au pays des merveilles : douter qu’un homme voulant être femme puisse enfanter, c’est être transphobe. Les médias nous ont savamment conduits à ces excentricités au service du totalitarisme. Si vous les accepter sans rechigner, si vous ne questionnez pas le discours ambiant sur sa démence par crainte du système, vous êtes mûrs pour l’asile totalitaire. En 1973, une année au cœur de mes jeunes années, Marcello Mastroianni et Catherine Deneuve crevaient l’écran dans un film fantaisiste, L’événement le plus important depuis que l’homme a marché sur la Lune. Le réalisateur Jacques Demy signait là une œuvre désopilante, mais sans prétention. Mastroianni campait un personnage a priori banal, tout comme sa femme, Catherine Deneuve, qui lui a déjà donné un garçon quelques années plus tôt. Que dans le couple, cette fois, ce soit l’homme qui tombe enceint va faire sensation bien entendu. On serait décontenancé à moins. A l’époque, personne n’y vit autre chose qu’une allégorie dans une période où un féminisme conquérant s’attaquait au machisme. Nous y vîmes tous un conte philosophique. Les temps étaient à des productions fantasques. Je pense à celles de Jean Yann notamment. Personne de sensé n’aurait imaginé une seule seconde que l’homme enceint serait à peine cinquante ans plus tard à l’ordre du jour et que quiconque s’offusquerait qu’on donne crédit à de telles inepties serait accusé de tous les maux de la Terre.

Evoquer ces épisodes de ce qu’est devenue la vie quotidienne dans nos démocraties suscite bien de l’amertume, parce qu’ils apparaissent comme des chroniques de la folie ordinaire. La cause en est ces illusionnistes malintentionnés qui tentent aujourd’hui de nous emmener toujours plus loin dans un délire collectif, nous éloignant de toute rationalité et à une vitesse folle, c’est le cas de le dire. ¾

Photo d'illustration : Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni dans le film L'événement le plus important depuis que l'homme a marché sur la Lune.(Copyright : Ciné Tamaris)