Le 24/11/2024
Il y a plus de vint ans, on mettait sur le compte du politiquement correct le fait pour les journalistes et autres politiques de ne pas nommer correctement les choses qu’ils voyaient. Ainsi on pensait que la classe médiatico-politique manquait singulièrement de courage à affadir la rudesse de la réalité. Là où tout observateur objectif constatait de la violence, eux ne voyaient qu’incivilité. Là où nous voyions à l’évidence des fanatiques musulmans, eux ne voulaient voir que des « loups solitaires » ou de « pauvres migrants ». Pour retarder la prise de conscience du pays, les médias ont effacé pendant longtemps les patronymes des assassins, masquant leur origine et du coup l’origine du problème. Ce politiquement correct émanait bien sûr de la gauche, mais il se présentait surtout comme moral, loin du repli sur soi égoïste et identifié comme venant de droite.