Le 16/02/2025
A l’époque où je fréquentais encore une certaine extrême-gauche, j’eus l’opportunité de faire la connaissance de Philippe Courrière qui allait devenir l’un de mes meilleurs amis. Professeur d’Histoire, il eut sur moi une influence salutaire. En effet, nos longues discussions eurent le mérite de mettre à l’épreuve mes certitudes. Elles m’obligèrent à réformer mon point de vue à l’aune de faits irréfutables. Elles m’amenèrent à regarder en face les horreurs du communisme et me forcèrent à ne plus me les cacher. Dès lors, j’acceptais le réel. Je ravalais mes désillusions. En conséquence de quoi, je révisais également mes positions en matière politique. Rien à mes propres yeux n’aurait autant atteint mon amour-propre que de refuser de voir la réalité en face et de vivre dans la fiction. Je n’aurais pu ensuite me regarder dans la glace. A chacun d’évaluer le prix de sa dignité au regard de son acceptation de la vérité.